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Reflets du Passé

Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

lundi 25 mai 2015

GRAVURE (1889).


Der Taschenspieler (Le prestidigitateur).
Belle illustration allemande mettant en scène le répertoire du prestidigitateur Massani.
La presse française rapporte la programmation d’un Massani à Toulouse en 1899, sans apporter plus d’éléments biographiques

jeudi 7 mai 2015

La Stroubaïka persane.


Programme de la séance donnée au Ministère de la Marine le 12 octobre 1889, par les artistes du théâtre Robert – Houdin.
La Prison de verre.
L’horticulteur modèle.
La tête de Belzébuth
Le secret du confiseur.
Intemède.
Angélique et Gabrielle.
Fleurs à Colombe
Le coffre de cristal.
Le foulard
Le dessèchement cabalistique.
Sophos : Merveilleux automate jouant aux dominos avec un spectateur et gagnant toujours la partie.
La Stroubaïka Persane, le Grand truc extraordinaire de Monsieur Méliès, directeur du théâtre Robert-Houdin, exécutée par le persan Djelfah-El-Nadir.
(à l’affcihe depuis 1889, voir encart in Le Rappel du 25 juillet).
Le tour semble dater d’octobre 1889 comme Le Radical s’en fait l’écho, le 17 octobre 1889 :
« En plus de son merveilleux programme, M. Legris présentera toutes les matinées la Stroubaïka persane, étonnante illusion, dans laquelle le Persan Djelfahl-Nadir s'échappe de ses entraves, malgré la sérieuse surveillance de deux spectateurs ».
Bibliographie :
Richard Raczynski, Paris, Capitale de l’Art Magique, Dualpha, 2014.

mardi 5 mai 2015

Les Magiciennes (1957, 1960).


Les Magiciennes : roman policier français de Boileau-Narcejac (Boileau-Narcejac - signature commune de Pierre Louis Boileau 1906 - 1989 et Pierre Ayraud, dit Thomas Narcejac, 1908 - 1998), paraît chez Denoël en 1957.
Les Magiciennes est ensuite adapté du roman, en film, avec Serge Friedman (1930 -2008) à la réalisation.
Il sort en 1960.
C’est la troisième adaptions d’une œuvre de Boileau-Narcejac au cinéma (après Les Diaboliques en 1955 de Henri-Georges Clouzot, et Sueurs Froides (Vertigo)
d’Alfred Hitchcock en 1958).
Distribution : Jacques Riberolles : Peter ; Alice Kessler : Greta ;Ellen Kessler :Hildegarde; Jean Mercure : Ludwig ; Daniel Sorano : Wladimir ; Ginette Leclerc : Odette.
« Dans un cirque munichois, Pierre venu assisté aux funérailles de son père, célèbre illusionniste, rencontre l'amour dans les bras de la belle Hildegarde.
Mais il découvre que Hildegarde a une sœur jumelle. Toutes deux se jouent de lui ».
Les Magiciennes, Paris, Denoël, 1957.

samedi 2 mai 2015

Marinelli et Reine d’Espérance.


Reine d’Espérance, artiste française (domiciliée à Vitry-Sur-Seine) se produira notamment dans le cadre des spectacles proposés par les frères Emile et Vincent Isola en Algérie.
Music-Hall revue (Nice) du 5 janvier 1902 l’annonce à l’affiche du Kursaal dans un programme réunissant « Melle A. Hett, Melle Hermine, Melle Roi, Melle de Valmy, Le petit Denis, Melle Latour, Melle Darymont, M. Darius, les Sœurs Laffont (duettistes), M. Delfort ».
La Revanche du peuple, Journal républicain socialiste (Alger) dans son numéro du Dimanche 8 décembre 1901, revient sur sa prestation (in rubrique Casino) :
« Mme Reine D’Espérance, la célèbre illusionniste, surprenante de grâce et de beauté, cueille chaque soir, une pluie d’applaudissements bien mérités ».
Une tournée en Algérie qui va durer 8 mois.
Sa carte précise : Illusionniste fantaisiste, Premier prix de Beauté 1903 ».
Marinelli deviendra son impresario.
Les frères Isola, cèderont plus tard, l’Olympia à Victor de Cottens et H. B. Marinelli.
De Cottens rachètera ensuite l’Hippodrome dont « il voulait faire le plus grand music-hall de Paris » (in Le Radical, 1911).
La personnalité de Marinelli (1864-1924) mérite d’être évoquée dans le détail :
Né en Allemagne, dans une famille italienne d’artistes de théâtre, célèbre pour ses contorsions (surnommé le désossé, « The Boneless Wonder », en 1885 à San Francisco), il deviendra une figure du vaudeville en Amérique puis un agent talentueux aussi redouté que réputé. Parmi ses artistes, citons : Harry Lauder, Evelyn Nesbit Thaw, Gaby Deslys et Enrico Rastelli. (Source : No Applause, Just Throw Money : The Book That Made Vaudeville Famous, 2006).
Robert Grau dans son ouvrage The theatre of science, publié en 1914 dresse un portrait complet de cet ancien contorsionniste devenu un véritable génie des affaires.
Marinelli fut le plus grand agent (au sens d’impresario) du monde.
Il fait sa première apparition sur scène, (comme un artiste contorsionniste), à l’âge de douze ans, et enchaîne ensuite une carrière ininterrompue sur huit années qui le mènera dans le monde entier (notamment en Amérique) où il donnera son nom à une figure du genre (Marinelli bend).
Après une pose de quatre ans dans sa maison de Courbevoie, il débute une nouvelle carrière de producteur et d’agent artistique.
Doué d’un flair pour l’innovation et d’un goût certain pour le risque, il ouvre une Agence « internationale » avec des bureaux dans les principales « capitales artistiques » (New York, Berlin, Londres, Paris).
A Londres il est associé avec Herman Blumenfeld qui donnera H.B. Marinelli (talent office).
(Ensemble, en 1926, ils proposeront la troupe féminine de contorsionnistes : « Six Marinelli Girls »).
Son organisation nécessitant un budget annuel de 100000 dollars.
En 1912, il reverse à ses artistes : 2.825,865 dollars.
Sur quinze années d’exercice, il paiera 20 millions de dollars à l’ensemble de ses artistes sous contrat.
Il deviendra le conseiller exclusif (dans le registre des attractions internationales) des frères Isola (période Folies Bergère et Olympia).
Il codirigera pendant trois ans l’Olympia, associé avec De Cottens.
Là encore, son inventivité fait croître les recettes, passant de 220000 à 400000 dollars par exercice.
Il dirigera ensuite l’Alhambra où il connaîtra les mêmes succès financiers et artistiques.
Bibliographie :
The papers of Will Rogers, volume 2, Wild West and Vaudeville, Avril 1904 – Septembre 1908.
Grau, Robert, The Theatre of Science a Volume of Progress and Achievement in the Motion Picture Industry, 1914.
Anthony Slide, The Encyclopedia of Vaudeville, 2012.
Richard Raczynski, Paris, Capitale de l’Art Magique, Dualpha, 2014.

vendredi 1 mai 2015

La femme découpée (1920-1930).


En 1920, le prestidigitateur anglais Selbit (Percy Thomas Tibbles 1881-1938) marque son époque « magique » avec une innovation sanglante : une grande illusion durant laquelle il scie par le milieu du corps, une jeune femme enfermée dans une caisse, prenant soin de montrer séparément les deux morceaux du mobilier à un public médusé.
Sur la femme découpée, le périodique Lecture pour Tous (revue universelle et populaire illustrée) destiné comme son nom l’indique à un large public, ne se prive pas de débiner le truc en juin 1926.
« Une femme est glissée dans un réceptacle transparent sur glissières tenus par deux personnes ; il semble que dans ces conditions aucun truquage ne soit possible. On pense bien qu’il y en a forcément un : la femme couchée est une acrobate très souple ; au moment où va se faire le prétendu sectionnement, les vitres de la caisse sont comme accidentellement voilées — le sujet se replie sur lui-même dans l’intérieur du demi-coffre de droite, alors qu’une autre femme cachée dans la moitié de gauche du canapé passe ses pieds à la place de ceux de sa camarade.
Mais, comment cela peut-il se faire, puisque les pieds et la tête sont tenus, visibles extérieurement ?
Tout simplement ainsi : sous prétexte de bien montrer au public qu’il n’y a aucun mécanisme, les deux témoins abandonnent un instant le contact, l’opérateur et le groom font tourner tout l’appareil sur lui-même, grâce aux roulettes dont il est muni, et c’est au moment précis où les pieds sont du côté opposé au public, vers la coulisse, que la femme couchée retire ses pieds et que l’autre montre les siens. Ce mouvement bien réglé ne demande pas plus d’une seconde. La scie peut maintenant passer entre les deux femmes. Lorsque la scie a effectué son trajet, on ferme son passage en glissant deux plaquettes, et l’on sépare tout l’appareil en deux pour montrer que la section est complète. Immédiatement on réunit les deux parties ; les plaquettes sont enlevées, l’appareil est de nouveau tourné et pendant ce mouvement, les femmes reprennent leur position première. La femme visible peut alors être retirée de la cage vitrée pour venir saluer le public ».
Cette mise en scène macabre sera ensuite reprise (vers 1924) par Horace Goldin (né Hyman Elias Goldstein 1873-1939) avec une méthode quelque peu différente : le corps de la femme n’est pas totalement occulté dans une caisse, mais partiellement : le public voit pendant le déroulement du tour, les mains, les pieds, la tête (qui bougent continuellement). Une amélioration qui va lui valoir un succès phénoménal.
L'annonce ci-dessus date du 14 juillet 1930 (in Le Matin).
Bibliographie :
Richard Raczynski, Paris, Capitale de l'Art Magique, Dualpha, Paris, 2014.