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Reflets du Passé

Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

dimanche 5 avril 2015

La Nature (1897).


La revue La Nature (1897) proposait à ses lecteurs (p.319) sous la plume de Carolus Karl (dans le cadre de ses récréations scientifiques) un article très détaillé sur « le coupeur de têtes », un numéro exécuté par le professeur Gauthier.
Le début précise qu’en 1891, un truc » de décapité sans glaces » fut proposé et refusé car jugé comme un spectacle « trop à sensation » « pas assez dans nos mœurs ».
Idée reprise et produite avec succès outre-atlantique.
Carolus Karl, signera, toujours dans La Nature : Les excentricités de la nature : « le prince Colibri », mais aussi « Le Maquillage des statuettes en plâtres » et « La céramique sans cuisson ».

HENRI ROBIN à Paris…Le dimanche 5 avril 2015.


Dans le cadre du tournage du film de Roschdy Zem « CHOCOLAT » (joué par Omar Sy) retraçant les carrières des clowns Chocolat et Footit (entre 1891 et 1917), la rue Fabert dans le VIIe arrondissement a repris pour quelques plans, son aspect du début du XXe siècle.
Et d’une manière impromptue c’est l'évocation du prestidigitateur Henri Robin qui surgit, avec la présence d’une caisse posée sur le macadam parisien, provenant de son théâtre.
« De retour à Paris en 1862, il ouvre son propre théâtre Boulevard du Temple (décrit in La France du 19 janvier 1863).
Sur ce théâtre (encore au stade de projet), Mario Proth (1832-1891) écrit, en 1872, dans le journal hebdomadaire la Municipalité, Le Boulevard du Crime : « (…) À son côté, un autre théâtre peut- être ?
Robin, dit-on, demande la concession d’un terrain sur lequel il élèverait, à ses frais, pour le léguer plus tard à la Ville, une Salle de physique expérimentale avec bibliothèque. Voilà, je pense, un prestidigitateur enrichi qui sait être un citoyen utile. Pour son habile petit doigt, nous donnerions vraiment un boisseau de diplomates ».
Le théâtre brûlera à l’instar de celui de Robert-Houdin (période Boulevard des Italiens) :
L’Assurance - Guide de l’assuré, publié en 1865, rapporte les faits : « (…) Nous trouverons une application de cette règle de prudence dans l’incendie qu’un géant a porté chez un sorcier : nous voulons parler du feu que le Café du Géant, sur le Boulevard du Temple, a communiqué à son voisin, le prestidigitateur Robin, puis à un photographe, voisin aussi, et qui, par une conséquence bien autrement fatale, a causé la mort d’une malheureuse femme ».
Chocolat (Raphaël Elizé, 1868-1917) fut le premier prestidigitateur - clown noir, célèbre pour avoir endossé 1500 costumes différents tout au long de sa carrière se produisant notamment au Moulin Rouge.
Bibliographie :
Edwin A. Dawes, Henri Robin, Expositor of the science of Magic, Abracadabra Press, Balboa Is, Ca., 1989.
Richard Raczynski, Paris, Capitale de l’Art Magique, éditions Dualpha, 2014.