HENRI DECREMPS (1746-1826).

La signature de l'auteur :

(vignettes extraites du Testament de Jérôme Sharp (seconde édition):

Vignettes extraites du Supplément à la magie blanche dévoilée (1785):

Vignette extraite de : La Magie Blanche Dévoilée, ou Explication des Tours Surprennants, qui Font Depuis Peu l’admiration de la Capitale et de la Province, avec des Réflexions sur la Baguette Divinatoire, les Automates Joueurs d’échecs, Paris, Chez Langlois [etc.] et chez l’auteur, 1784.

Sur Henri Decremps, Christian Fechner écrit :
« Henri Decremps, né à Beduer-en-Quercy le 15 avril 1746, décédé en 1826, juriste, mathématicien et licencié en Droit fut attaché à l’Ambassade de France auprès de la Cour d'Angleterre en qualité de secrétaire interprète ».
Bibliographie :
1) La Magie Blanche dévoilée, 1784.
2) Supplément à la Magie Blanche Dévoilée. Contenant plusieurs tours nouveaux joués depuis peu à Londres, avec des éclaircissemens sur les artifices des Joueurs de profession. Les Cadrans sympathiques, le Mouvement perpétuel, les Chevaux savans, les Poupées parlantes, les Automates dansants, les Ventriloques, les Sabots élastiques. &c.
Paris, L'Auteur, 1785
Une autre édition est connue (1788).
3) Testament de Jérôme Sharp, Professeur de Physique amusante ; où l'on trouve parmi plusieurs Tours de subtilité, qu'on peut exécuter sans aucune dépense, des préceptes & des exemples sur l’Art de faire des Chansons impromptu ; pour servir de complément à La Magie Blanche dévoilée ; par M. Decremps, du Musée de Paris.
Première édition : 1785.
Seconde édition : 1786 : à Paris, Chez l’Auteur, Granger, Bailly, Lesclapart, Hardouin & Gattey, Varin, Lagrange, Imprimerie de la Veuve Hérissant, (in Fechner p. 152).
4) Codicile de Jérôme Sharp, 1788.
5) Les Petites aventures de Jérôme Sharp, professeur de physique amusante ; Ouvrage contenant autant de tours ingénieux que de leçons utiles, avec quelques petits portraits à la manière noire ; Par l’Auteur de la Magie blanche, Bruxelles-Paris, Veuve Dujardin ; Defer de Maisonneuve, 1789 (édition originale).
(Références in Monglond I 629. Caillet, 2864. Fechner, Bibliographie de la Prestidigitation Française, p. 152 ; Hall, Old Conjuring Books, pp. 156-158, 174.
Richard Raczynski (in Un Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes, éditions Dualpha) précise sur les reprises :
La Magie blanche dévoilée fut l’objet de nombreux emprunts, quelquefois partiels, souvent entiers.
Dans ces nombreux « copiés collés » citons :
Le Petit sorcier, 1844.
Le Petit magicien, 1846.
Le Petit escamoteur, 1847.
(Chez Renault).
Dans Bibliographie de France (p. 592, 1842), à une variante près, il s’agirait de : L’escamoteur Parisien (in-18 de 3 feuilles, Imprimerie de Baudouin, chez Renaud éditeur, Paris), Le petit sorcier et magicien, Le petit magicien.
L’Adroit escamoteur (deux éditions : Charmes, Buffet, s-d, Épinal, Pellerin , s-d).
L’Escamoteur de bonne société, 1849.
Le Physicien savant, (vers) 1850.
Le Sorcier amusant, 1852.
(Paris, Krabbe). Ces trois ouvrages reprennent des passages des Récréations mathématiques et physiques d’Ozanam, Paris, 1778, et des Nouvelles récréations physiques et mathématiques de Guyot, Paris, 1772.
Bibliographie :
In L’Escamoteur, sous la direction de Robelly, années 1947 à 1951, p. 1405.
Magie blanche et amusements physiques, Joseph Pinetti et Henri Descremps, éditions Joker Deluxe, 1998. (Notices biographiques de Joseph Pinetti et Henri Descremps signées Philippe Saint-Laurent).