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Reflets du Passé

Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

lundi 21 avril 2014

PARIS, CAPITALE de l’ART MAGIQUE, Richard Raczynski.



Nous sommes heureux de vous annoncer la sortie prochaine (au mois de mai) du nouvel ouvrage de Richard Raczynski : « Paris, Capitale de l’Art Magique », un travail historique (de 544 pages) proposé par les éditions Dualpha.
Notons dans le cahier central, 42 illustrations (signées par l’auteur) inspirées de l’iconographie populaire.

Texte de présentation de l’auteur :
Après l’immersion dans « le Paris de l’Illusionnisme » proposé dans cet ouvrage, votre regard sur la capitale va changer !
Quelques 365 adresses, réparties à travers les vingt arrondissements parisiens visitent des lieux (théâtres, baraques, foires, cabarets, music-halls, hôtels, cirques, cinémas) souvent inédits, pour la plupart disparus, dévoilant l’activité, l’inventivité mais aussi la rivalité et les difficultés financières inhérentes aux protagonistes du divertissement populaire.
Sans oublier les grandes (et quelquefois minuscules) Salles, qui semblent avoir traversé le temps, en conservant encore un espace dévolu à l’Art magique dans leurs programmes.
Des attractions qui semblent indélébiles dans le souvenir des spectateurs comme s’en émerveillent nombre d’auteurs : George Sand, Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Honoré de Balzac, Émile Zola, Louis-Ferdinand Céline.
Si ce recueil décrit les scènes où se sont illustrés les grands noms de la magie (Méliès, Robert-Houdin, Houdini, Hermann, The Great Lafayette, Buatier de Kolta) englobant les brillants escamoteurs de foires, « experts en tour de gibecière », les ingénieux physicos, et les distingués prestidigitateurs de salons, il s’attarde aussi sur des acteurs moins connus de cette même famille.
Ici le réel et l’imaginaire viennent se confondre, incarnés par des personnalités au destin romanesque qui se côtoient dans un inventaire digne de Prévert : Miette Père, incarnant le Pont Neuf et ses bonimenteurs attitrés, son fils, ceux de la rue Dauphine.
Tabarin et son chapeau d’alchimiste, Delille et son omelette (dans le chapeau !).
Le buveur d’eau de la Foire Saint-Germain, Philippes Jouilliani, Scotto, dit Le Grand Scot romain. Olivier « Le plus adroit escamoteur de Paris, où se trouvent les escamoteurs les plus adroits du monde ». Le forain Anatole Tolstoï promenant son spleen des lointaines steppes slaves jusqu’à son stand misérable des Gobelins. L’homme à la poupée devenu fou, errant le long du Quai de Valmy. Le ventriloque du Café des Aveugles et son improbable collègue Borel. La « petite banque » d’un Valentin et la « haute banque » se transmettant de père en fils dans la dynastie C o r v i . Les baraques du Jardin des Tuileries de Pietro Gallici et Loramus. Marco, la figure des terrasses des cafés, le spécialiste des séances à la postiche, dit « l’homme au fez ». L’ambitieux Lacaze et son très jeune caissier, le futur Allan Kardec. Pierre Moreau, manipulateur inégalable, « maître de la rue » selon ses contemporains. Charles Rabiqueau et son spectacle mécanique de la Perdrix rouge. L’inattendu duo magique et comique composé de Cazeneuve et de l’empereur Napoléon III. L’énigmatique comte de Cagliostro et ses déroutantes rencontres parisiennes. Hermann Kurtz, « le Mahatma blanc ». La mort en direct de Blumenfeld à la Cigogne. Mataïs l’acharné à mourir. Le duel aux accents dadaïstes, opposant sur le Champ-de-Mars, Jean Chalon et Fondard de Joannique. Macaura et ses curieuses vibrations atmosphériques.
Le forain Marketti (Edouard-Jean March) s’incarnant en pourfendeur syndicaliste des concurrents déloyaux. Charles Fossez, le fakir Birman confiant sans retenue : « Du temps où j’étais fakir, tous les matins en me levant j’ouvrais mes fenêtres, je respirais à pleins poumons, et, pendant toute la journée je revendais à petit dose ce que j’avais respiré : du vent ». Le Cabinet Fantastique du Musée Grévin, que Pierre Bost qualifie de « sorte de temple secret où, dans l’obscurité, quelques survivants d’une religion disparue perpétuent des rites aimables et inoffensifs ».
La star féminine Benita Anguinet, célèbre au Pré Catelan pour ses bras nus, ne pouvant « donc rien dissimuler »…
Et lorsque la fiction s’invite dans une notice, avec l’intrusion d’Antoine Morin, né sous la plume de Georges Simenon dans son roman Antoine et Julie, on touche presque à la normalité.
Mais l’illusion n’est-elle pas, comme le disait le grand Pierre Edernac : « un décalage du réel » ?
© Richard Raczynski, avril 2014.

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