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Reflets du Passé

Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

lundi 20 août 2012

MASQUES D’ARTISTES, 1928.

Le Journal de la prestidigitation revient en 1928, sur le film (américain) muet « Masques d’Artistes » réalisé dans les studios de la Paramount et dans lequel, nous dit le chroniqueur, l’illusionniste Norodin est enchaîné dans une malle, puis jeté à l’eau. Sur ce numéro d’escapologie, quelques précisions rétroactives sur le synopsis : Ce film met en scène une troupe itinérante d’artistes russes d’un cirque, composée d’acrobates, de clowns et de magiciens. Le héros, un certain « Norodin » (Clive Brook, 1887-1974), un brillant illusionniste, est amoureux de sa partenaire à la scène, Véra (Florence Vidor, Florence Arto, 1895-1977). L’osmose magique qui se dégage de leur relation est contrariée par le vil Eugène Foster (Lowell Sherman, 1885-1934) qui cherche à s’attirer sournoisement les faveurs de Véra. Norodin, croyant que Vera lui préfère Foster, décide de tirer sa révérence. Il simule sa mort lors d’un numéro à la Houdini, durant lequel il est menotté, puis enfermé dans un coffre qui est jeté dans une rivière. Il arrive à s’extraire de ses liens, nage en profondeur pour réapparaître au loin, laissant sa troupe croire à sa mort. Avec le temps, Véra prend conscience de la véritable personnalité de Foster, et décide de le fuir au quotidien. Elle se cache un jour, subrepticement dans une armoire truquée, vestige des appareils de Norodin. Foster arrive subitement, et veut l’en faire sortir, une explosion suivie d’une épaisse fumée lui barre « magiquement » le chemin de l’armoire, d’où surgit triomphalement Norodin. Un « Norodin » qui n’est pas sans rappeler un certain Harry Houdini. De cette lutte, entre le bien et le mal, Norodin sort vainqueur pour le plus grand plaisir des spectateurs. Bibliographie : In Le film complet du jeudi, 13-9-1928, couverture (voir photo). Ciné magazine, 1928 : « (…) À ce grand film succédèrent : Vienne qui Danse (où abondent d’adroites surimpressions), La Nature et l’Amour, Croquette, enfin cette semaine Fakirs, Fumiste» et Cie et Masques d’Artistes ». Titre original : You Never Know Women de William A Wellman, Avec Florence Vidor, Lowell Sherman, Clive Brook. © Troisième Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes, Richard Raczynski.

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