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Reflets du Passé

Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

lundi 16 avril 2012

MELIES, Marie Georges Jean (1861-1938).


Magicien et cinéaste français.
Décoré de la Légion d’honneur (1931).
Alors qu’il est envoyé à Londres par son père (qui dirige une fabrique de chaussures) afin d’améliorer son expression anglaise, il se rend à un spectacle du prestidigitateur David Devant (1868-1941, président du Magic Circle, voir notice) à l’Egyptian Hall.
En échange de décors, (qu’il peint et réalise), David Devant lui livre quelques-uns de ses secrets d’illusionniste.
(Plus tard, il filmera son ami David Devant, qui projette des films lors de ses spectacles, D. Devant, prestidigitation).
De retour dans la Capitale, il se produit au Théâtre Fantastique situé dans le Musée Grévin.
Il rachète le Théâtre Robert-Houdin (avec ses parts de la société familiale) dont il assure la direction pendant 36 ans.
Dans ce cadre propice aux inventions, il projette ses films réalisés depuis les procédés des frères Lumière (Louis et Auguste Lumière, 1862-1954).
Ses premiers trucages cinématographiques resteront célèbres, faisant de lui l’un des pionniers du cinéma magique.
Créateur en 1891 de l'Académie de Prestidigitation, future Chambre syndicale de la prestidigitation (en 1904).
Il lance sa société de production Star Film, produisant ses premiers films dans un petit studio (le premier dans l’histoire du cinéma français) situé dans son domicile de Montreuil.
Sa première contribution à l’Art magique au cinéma (en 1896) est « Escamotage d'une dame au théâtre Robert-Houdin » : sous les traits d’un prestidigitateur, il fait disparaître son épouse l’actrice Jeanne d’Alcy (1865-1956), remplacée sous un épais rideau de fumée par un squelette.
Il réalisera six cents courts-métrages entre 1896 et 1914 intégrés dans une série : voyages à travers l'impossible.
Son emblématique Le Voyage dans la Lune (1902) adapté du roman de Jules Verne De la Terre à la Lune, reste son chef-d'œuvre, dans lequel il développe toute sa technique d’illusionniste du 7e Art. Il inaugure un nouveau genre : la féerie, ancêtre de la science-fiction.
Sa fin de carrière est moins glorieuse, allant jusqu’à la faillite en 1923.
Retrouvant son ancienne actrice Jeanne d’Alcy en 1925, il l’assiste dans sa boutique de jouets et de sucreries située dans la gare Montparnasse à Paris.
Léon Druhot (directeur de Ciné-Journal) qui le croise par hasard, s’émeut devant ces coups du sort et entreprend de le réhabiliter.
Son ami Maurice Noverre (né Marie Joseph Maurice Eugène Hellis en 1881) lui rend hommage dans un propos, Celui qu’on oublie, prononcé dans le cadre du gala Méliès (le 16 décembre 1929) dans la salle du Studio 28, le mythique cinéma de Montmartre.
M. Noverre rédacteur du Le Nouvel art cinématographique publiera en octobre 1929 : L'oeuvre de Georges Méliès : étude rétrospective sur la première entreprise industrielle de cinématographie théâtrale (1896-1914), en avril 1930 : Après le gala Méliès, Georges Méliès, le Jules Verne du cinéma, en janvier 1930 : Le gala Méliès.
Méliès obtient la Légion d'honneur en 1931 pour l’ensemble de son œuvre.
En 1932, il est placé au château d'Orly (propriété de la ville d'Orly depuis 1946), maison de retraite de la Mutuelle du cinéma (fondée en 1921 par Léon Brézillon) aux côtés de sa seconde épouse Jeanne d’Alcy (née Charlotte Faës, 1865-1956).
Auteur de :
Georges Méliès, Maurice Bessy, Lo Duca, Georges Méliès mage et Mes Mémoires par Méliès,
Paris : Prisma, 1945.
Bibliographie :
In L’Escamoteur, sous la direction de Robelly, années 1947 à 1951, pp. 117, 132, 1019, 1146, 1150, 1326, 1425, 1446, 1449, 1471, 1473, 1534, 1726, 1748, 1774, 1802, 1884, 1890, 1902, 1944.
Jacques Malthête, Michel Marié, Georges Méliès, l’illusionniste fin de siècle ?, Actes du colloque de Cerisy-la-Salle, 13-22 août 1996, Presses Sorbonne Nouvelle, 1997.
Jacques Malthête, Laurent Mannoni, Méliès : Magie et cinéma, Cinémathèque française, Cinémathèque Méliès, Paris Musées, 2002.
Figures loufoques à la fin du XXe siècle, Art et Littérature, sous la direction de Jean-Pierre Mourey et Jean-Bernard Vray, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2003.
Filmographie (pour la télévision) :
Méliès ou le magicien de Montreuil-sous-Bois, de Jean-Christophe Averty avec Jean-Marc Thibault, Michel Seldow, 1964.© Un Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes.
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