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Reflets du Passé

Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

jeudi 12 mai 2011

Le Fakir RACA (1877-1958).


Oublié dans le Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes (impossible de citer tous les artistes !), voici quelques lignes (en forme d’hommage) destinées à réhabiliter une figure incontournable de la prestidigitation équatorienne :
J. Peixoto dans son Boletim Magico Internacional de février 1923 revient sur la carrière du fakir Raca, ou professeur Raca (qu’il désigne sous le nom de Ramon Alberto Cariano Aguirre, alors qu’il s’agit de Ramón Casiano Aguirre Ponce) né en août 1877 à Jipijapa, Manabi en Equateur.
(Région où sont fabriqués les fameux chapeaux « Panamá » ou « Jipijapa » en feuilles tressées de jeunes palmiers).
Il est impressionné dès son plus jeune âge par le célèbre comte Patrizio (Enrique Patrizio, comte de Castiglione). L’histoire ne dit pas si cette inspiration lui venait de l’Italien Ernesto Scagnelli, déjà Comte Patrizio thaumaturge de la fin du XIXe siècle.
Patrizio cité par certains historiens comme un magicien (argentin) aussi brillant et réputé que « Fu Manchu, Nicolay, Fassmann, Faluggi ». (Osvaldo Sosa Cordero, Historia de las variétés en Buenos Aires 1900-1925, 1978).
Raca débute dans le métier encore adolescent, comme artiste de rue, sous le pseudonyme de El Diablo.
À son apogée, il marquera de son empreinte la scène de la grande illusion où ses lévitations (sans cesse perfectionnées) resteront légendaires.
Il voyage de Quito à Buenos Aires en passant par Sao Paulo et gagne l’Europe.
À Paris il reçoit la médaille de la Société des Artistes.
Il se distingue aussi (à l’image de nombreux confrères) par son activité (révélée de son vivant) maçonnique : Grand Maître d’une Confédération Maçonnique Internationale, et 33e au Rite Ecossais Ancien et Accepté, probablement membre de la Grande Loge de Guayaquil antérieure à la Grand Loge de l’Equateur de 1918.
Artiste complet, son répertoire (25 tableaux) s’étoffe au gré de ses spectacles avec l’apport du mentalisme, de la télépathie, de l’hypnose (de cabaret), et du transformisme alors très en vogue.
La presse équatorienne ne tarde pas à en faire son Harry Houdini national.
Il occupe la scène magique sensiblement durant la même période que Paco Miller (Jijon Edmundo Serrano, né en 1908) le célèbre ventriloque, l’homme au « mille voix ».
Il décèdera à Guayaquil (deuxième ville de la République de l'Équateur) en décembre 1958.
Bibliographie
German Artera Vargas, Guayaquil Nostalgico.
Nelson Estupiñán Bass, Este largo camino, 1994.
Pedro Jorge Vera, El asco y la esperanza : y otros relatos, 1997.

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