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Reflets du Passé

Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

samedi 17 décembre 2011

DEAN, Henry (1788-1849) & HOCUS POCUS.


(Notice extraite d’un Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes).
Le tout premier ouvrage (publié en langue anglaise) relatif à la magie Hocus Pocus Junior : The Anatomie of Legerdemain (publié à Londres en 1634) consacre historiquement « un nouvel art » du spectacle. Treize éditions vont se succéder.
Sur l’ensemble de ces parutions, le bibliophile Raymond Stoot Toole (1910-1982, voir notice) en recense trente et une, dont trois dans des collections privées. Si en matière de bibliophilie et de magie, la rareté est avérée, l’ensemble des collectionneurs actuels semble s’accorder sur l’auteur Henry Dean et sur son texte : The Whole Art of Legerdemain, or Hocus Pocus in Perfection, édité à Londres en 1772 (qui semble s’être inspiré de l’œuvre de Reginald Scot, The Discoverie of Witchcraft, 1584).
De nombreuses controverses se rattachent à l’évocation de ce personnage.
Pour les uns, Dean semble avoir prêté ou vendu son nom, pour signer une vingtaine de livres consacrés à la magie. Pour d’autres, il s’agirait d’un marchand de trucs, à l’occasion magicien de scène. Une troisième hypothèse en ferait un éditeur, un imprimeur, voire un personnage introduit dans le sérail des professionnels du livre.
Pas moins de huit éditeurs anglais vont se partager les différentes éditions relativement identiques, hormis des rajouts en première de couverture, jusqu’en 1800.
Sur ces multiples « additions and Amendments » stipulés par exemple, dans l’édition de 1783, un critique qui signe ses notices sous le pseudonyme de Metacom (in Notes and Queries, seconde série, Vol. VIII, 1859) s’interroge déjà : « (…) Je suis désireux de savoir s’il s’agit d’un travail différent ou de l’édition précédente de la même œuvre. Peut-être certains de vos correspondants détenteurs de la première édition seraient assez aimables pour me faire savoir si la référence ci-dessus se trouve dans cette édition. Rien de connu sur l’auteur (…) ».
Deux éditeurs irlandais se rajoutent à cette liste, pendant qu’une édition américaine (en 1795) vient parachever la diffusion en langue anglaise.
Pour les historiens de la magie anglo-saxonne, il existe déjà un tirage antérieur à 1790 (piraté pour utiliser un terme contemporain).
Il semble établi que des éditeurs, dont l’Ecossais Robert Anderson à Glasgow en 1886, se soient livrés à des reprints, là où d’autres se contenteront de plagier anonymement tout ou partie du contenu, destiné à des ouvrages sur la magie « apocryphes » vendus par colportage ou chez les forains.
Les différentes éditions entre 1722 et 1886 (répertoriées incomplètes pour certaines) établissent le classement suivant :
1722 (L. Hawes and Co. and S. Crowder, and R. Ware and Co.),
1748 ( sans nom, sans lieu),
1750 (Bow-Church Yard),
1755 (London : Printed for J. Hodges),
1756 (Printed for A. Bettsworth, and C. Hitch, and R. Ware, and J. Osborn, and J. Hodges), 1760 (s.n, s.l),
1763 (Londres, L.Hawe and Co., S. Crowder, R.Ware and Co.),
1772 (L. Hawes and Co. and S. Crowder, and R. Ware and Co.),
1781 (London : printed for J. Bew),
1783 (J. & M. Robertson),
1789 ( s.n, s.l),
1790 (Printed and sold by T. Sabine),
1795 (Philadelphia, Mathew Carey),
1797 (J. & M. Robertson),
1800 (London, Printed and sold by Sabine and Son),
1817 (Sold by Munroe and Francis),
1827 ( s.n, s.l),
1844 (Belfast),
1886 (Robert Anderson, reprint de l’édition de 1797).
Auteur de :
The Whole Art of Legerdemain, Hocus Pocus in Perfection (1790 à Londres, Sabine & Son) ouvrage répertorié par Toole-Stott (in A bibliography of English conjuring, 1581-1876, p. 217).
Bibliographie :
Simon During, Modern Enchantments : The Cultural Power of Secular Magic, 2002.
Article de David D. Meyer, Editor of Magicol (Journal of the Magic Collectors’Association),
Hocus Pocus, The Perfection of the Whole Art of Legerdemain.
Sources :
Consultation de l’ouvrage (édition de 1795) numérisé sur Internet :
http://www.scribd.com/doc/30754534/Dean-Hocus-Pocus-Or-the-Whole-Art-of-Legerdemain-in-Perfection-1795
Ressources sur Internet :
http://www.themagiccafe.com/forums/viewtopic.php?topic=421385&forum=135
http://www.conjuringlibrary.net/ts/Toole2DStottlist.asp?start=176

samedi 19 novembre 2011

CAGLIOSTRO et ALTELAS


Jean Félix Baylot (1897-1976, in Cagliostro, Le Rite de Misraïm*), considère que Cagliostro « n’est pas un simple imposteur » voire un « exploiteur imaginatif des crédules », relativisant quelque peu son approche en précisant « c’est tout autre chose qu’un escroc ».
Il développe ensuite le registre du thaumaturge, du guérisseur relevant l’emprunt « d’épisodes magiques » dans ses rituels dits égyptiens.
La terminologie recouvrant le terme de « magie » pose question, puisque Jean Baylot énumère à titre d’exemple « (…) Les visions de la colombe » ou « Du pupille adolescent fille ou garçon censés découvrir des scènes surnaturelles dans l’eau d’une carafe ».
Pour tenter de démêler l’aspect toujours sublimé du merveilleux de la vérité historique, il conviendrait de replacer avec exactitude les évènements relatés et d’établir s’ils rentrent dans un cérémonial maçonnique précis.
Ici, peut-on établir un lien entre magie et l’illusionnisme ?
Dans son parcours magique, Cagliostro fait remonter sa science à un enseignement magique clairement ésotérique. Son discours s’articule autour d’un héritage, lié à un personnage probablement légendaire : (Les lignes qui suivent sont extraites d’Un Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes) : Altolas, le sage grec ou l’espagnol Althathas.
Magicien mythique, probablement aventurier qui croisa (il faudrait pour être dans l’exacte vérité historique rédiger cette entrée au conditionnel) la route du jeune Cagliostro (voir notice) en Italie à Messine et qui fut certainement son initiateur à la pratique des escamoteurs, et plus généralement aux secrets de la prestidigitation.
Ils firent vraisemblablement un voyage en forme de tournée en Orient.
Pour Cagliostro, ce maître semble aussi du domaine spirituel, puisqu’il contribua à lui faire connaître les langues orientales, à l’ouvrir sur les religions et à découvrir les richesses passées de l’Egypte et de l’Asie Mineure.
Il dépeint dans ses mémoires un alchimiste (Thot Al As) « Maître Althostas » devenu au fil des souvenirs, un initié ayant reçu (dans les souterrains de Memphis) l’initiation des prêtres aux mystères de la Haute Egypte : Celle enseignée par des prêtres illusionnistes capables de produire des sons (ventriloquie et système acoustique) mais aussi d’animer le monde des morts à travers une série de trucages.
Cette version permettant à Cagliostro d’asseoir une transmission initiatique dans une franc-maçonnerie en partie inédite qu’il développera plus tard, en Europe.
Les légendaires Arcana Arcanorum (forme de dépôt spiritualiste et hermétique) pourraient s’inscrire depuis l’évocation légendaire du maître Althostas.
Althostas devenant de fait, par l’instrumentalisation de Cagliostro, un personnage de fiction : au théâtre, on retrouvera son évocation et sa présence dans Sept merveilles du monde : Grande féerie en vingt tableaux dont un prologue d’Adolphe d’Ennery et Eugène Grangé (en 1853) et dans Joseph Balsamo. Son parcours et sa place se limitent à l’univers romanesque, les preuves matérielles sur son existence avérée faisant objectivement défaut.
Son évocation pourrait objectivement se confondre avec une autre figure mythique de la magie « alchimiste » : Alcofribas.
Sur le fameux Rite Egyptien de Cagliostro, il semblerait qu’il fut structuré à Lyon, une ville où la maçonnerie spiritualiste tenait une place prépondérante.
Pourtant Jean-Baptiste Willermoz cynique, confie après une rencontre lyonnaise, qualifiée de houleuse avec Cagliostro : « Je crois que c’est un homme qui n’a point de connaissances positives ou qu'il n’en a que de dangereuses. »
Dans la magie, au sens de l’illusionnisme moderne, Cagliostro passait pour un spirite, voire un médium. Il exploitait en partie les nouveautés de l’époque (apport du magnétisme, lanterne magique) mêlées à des techniques empiriques comme celle de l’escamotage classique.
Une de ses routines la plus relatée, consistait à faire apparaître dans l’eau d’un vase qui se troublait à distance, des figures aléatoires que son assistante (voyante) décryptait. Le thaumaturge secondait sa partenaire en invoquant les esprits via des paroles kabbalistiques.
Robert-Houdin en ayant recours au sceau de Cagliostro dans l’exécution d’un tour, rapporte que l’empreinte de l’original provient de Torrini (1760-1829, voir notice) qui professionnellement connaissait bien Cagliostro (in Confidence d’un prestidigitateur, p. 92).
Dans La Revue Encyclopédique, (Vol. 37, p. 854, 1828), Cagliostro est associé à la ventriloquie : « (…) L’art du ventriloque, la Faculté réduite en véritable science d’imiter tous les sons, tous les bruits, toutes les voix et leurs nuances innombrables, le talent de changer instantanément l’expression de son visage, et de prendre successivement et sans effort les caractères de figures les plus disparates, ne sont pas des choses absolument nouvelles en France.
Décremps, célèbre prestidigitateur du dernier siècle, avant lui Cornus et Pinelli, et le fameux Cagliostro lui-même, ont été des ventriloques plus ou moins adroits qui s’aidaient de toutes les merveilles de la physique et de la chimie pour séduire les spectateurs et les amuser ou les tromper ».
Si l’on consulte la définition du mot « Magie » dans le Dictionnaire Universel des Sciences, des Lettres et des Arts (1857), Marie Nicolas Bouillet replace à juste titre, Cagliostro, dans le corpus de la prestidigitation : « (…) Au XVIIIe siècle, il n’y a plus d'autre magie que celle des Cagliostro, des Cornus, remplacée de nos jours par les Comte, Bosco, Robert-Houdin, et autres prestidigitateurs non moins habiles. On doit croire que les hommes qui se disaient magiciens réussissaient à produire quelques effets extraordinaires. Mais ce n’était que par des moyens naturels, soit à la faveur de connaissances empruntées à la physique, à la chimie, à la pharmacie, et cachées au vulgaire, soit avec le secours de breuvages on de philtres, qui, agissant sur le cerveau, disposaient les esprits à toutes sortes d'illusions et d’hallucinations ».
Le magicien Joseffy (1873-1946, voir notice) ne s’embarrasse guère de préjugés lorsqu’il propose au public vers 1905 à Chicago, la relique du crâne du célèbre Cagliostro (rien de moins !) dont les claquements de la mâchoire s’interprètent par un « oui » ou un « non » dans un numéro de nécromancie que reprendra à son compte en 1920 Aloïs Kassner (1888-1970, voir notice).
Sur la magie (au sens de l’illusionnisme) :
Citons l’ouvrage anonyme Cagliostro démasqué a Varsovie, ou Relation Authentique de ses Opérations Alchimiques et Magiques faites dans cette Capitale en 1780, par un Témoin Oculaire.
Ouvrage repris par Jean-Jacques Tatin-Gourier dans son Cagliostro et l’affaire du collier, pamphlets et polémiques, qui contient une Relation de quelques opérations prétendues magiques, qui entre dans le cadre du présent ouvrage.
Curieusement, l’abbé Fiard dans les Lettres philosophiques sur la magie, de la France trompée par les magiciens et démonolâtres du dix-huitième siècle, place Cagliostro, Mesmer, Saint-Germain, dans la catégorie des sorciers, aux côtés d’escamoteurs réputés à l’image de Roberston et d’Olivier (voir notices).
Notons ironiquement, en 1865 (in Œuvres complètes de Claudien, Garnier frères, Paris, 1865), la parution d’un ouvrage intitulé : Cagliostro, le grand interprète des songes, signé par « Le dernier de ses descendants » qui omet de dévoiler son identité civile !
En 1878 une revue suisse de magie et prestidigitation est publiée sous le nom : Le Cagliostro.
De nombreux tours de prestidigitation reprennent le nom de Cagliostro.
Cette évocation se trouvant ainsi liée de fait, à de nombreux magiciens contemporains flirtant avec un rappel propre à l’occultisme du XVIIIe siècle.
*( Conférence inédite communiquée à l’auteur par l’historien Francis Delon donnée dans la Loge Confiance n°25, premier Atelier parisien pratiquant le Rite Emulation en langue française à la Grande Loge Nationale Française, le 25 janvier 1961).
Bibliographie sur Altelas :
Friedrich Bulau, Personnages énigmatiques, histoires mystérieuses, évènements peu ou mal connus, 1861.
Claire Eliane Engel, L’Ordre de Malte en Méditerranée, (1530-1798), 1957.
Alexandre Dumas, Joseph Balsamo (Premier volume de la série Mémoires d’un médecin, Le Collier de la Reine, Ange Pitou et La Comtesse de Charny), 1846-1849.
Bibliographie sur Cagliostro (par ordre chronologique) :
Mémoire sur Joseph Balsamo, par son oncle Anlonino Bracroneri, acte de baptême de Joseph Balsamo, fils de Pierre Balsamo et de Felicie Bracroneri (en italien).
(In Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Seine-et-Oise, Archives civiles. Série E, (E 1308), rédigé par G. Desjardins et M. Bertrandy-Lacabane).
Compendio della vita, e delle gesta di Giuseppe Balsamo denominato il Conte Cagliostro, che si è estratto dal processo contro di lui formato in Roma l’anno 1790 e che puo servire di scorta per conoscere l’indole della setta de Liberi Muratori (Abrégé de la vie et des exploits de Joseph Balsamo, comte de Cagliostro...), Rome, 1791 (Référence Bibliotheca Esoterica n° 842).
Thomas Carlyle, The life of Joseph Balsamo commonly called Count Cagliostro, Londres, 1791.
Henri d’Alméras, La Franc-Maçonnerie et l’Occultisme au XVIIIe siècle d’après des documents inédits, Société Française d’Imprimerie, Paris, 1904.
W. R. H. Trowbridge, Cagliostro, the splendour and misery of a Master of magic, W. R. H. Trowbridge, New York, 1910.
Pericle Maruzzi, Il Vangelo di Cagliostro il Gran Copto, Atanor, Todi, 1914.
Constantin Photiades, Les vies du Comte de Cagliostro, 1932.
In L’Escamoteur, sous la direction de Robelly, années 1947 à 1951, pp. 1113, 1129, 1152, 1230, 1264, 1431, 1583.
Michael Harrison, Count Cagliostro, nature’s unfurtunate child, 1946.
Wilfrid-René Chetteoui, Cagliostro et Catherine II, Éditions des Champs-Élysées, Paris, 1947.
François Ribadeau Dumas, Cagliostro, Éditions Arthaud, 1966.
In Le Grand Albert, Cagliostro et l'élixir de longue vie, n°14 décembre 1972.
In Le Grand Albert, Techniques secrètes de Joseph Balsamo, n°17 mars 1973.
Philippe Brunet, Cagliostro, une biographie, Éditions François Bourin, 1992.
Constantin Photiades, Count Cagliostro, An authentic story of a Mysterious life, biography & autobiogaphy, Kessinger Publishing, 2003.
Philippa Faulks, Robert L.D Cooper, The Masonic Magician : The Life and Death of Count Cagliostro and His Egyptian Rite.
Cagliostro, Drame en trois actes. Manuscrit du XIXe siècle s-d, 87 pp, collection particulière.
Phillipa Falks, Robert Cooper, Masonic Magician, 2010.
Marc Haven, Le Maitre inconnu Cagliostro (1913), réédition Dualpha, Paris, 2010.
Filmographie :
Cagliostro, Aventurier, Chimiste et Magicien, de Camille de Morlhon et Gaston Velle, 1910.
Kaliostro (Russie), de Wladyslaw Starewicz, 1918.
Cagliostro, de Richard Oswald, 1928.
Cagliostro (Black Magic), de Gregory Ratoff, 1949.
Cagliostro, de Daniele Pettinari, 1974.

vendredi 11 novembre 2011

GOLDSTON, Wolf Goldstein, dit Will (1877-1948)


GOLDSTON, Wolf Goldstein, dit Will (1877-1948).
(Notice in Un tour du monde de la magie et des illusionnistes)
Magicien, entrepreneur de spectacle, inventeur et vendeur de trucs anglais.
Né le 18 septembre 1877 à Varsovie, d’une famille juive, il émigre au Royaume-Uni.
En 1905, son entreprise est intégrée au sein du grand magasin londonien Gamage, où il est en charge du département des ventes jusqu'en 1914.
Il élabore les catalogues Gamage et Gamagic.
Il est responsable de la revue annuelle The Magician de 1907 à 1912.
Il édite le mensuel The Demon Telegraph, organe de The Magazine of Magic (Grenham Street à Londres).
Il rejoint The Magic Circle (depuis sa fondation en 1905, jusqu’en 1907).
En 1911, il est l’initiateur de The Magician's Club de Londres (situé 2 Grays Inn Road London, Western Central) dont il confie la présidence à Harry Houdini (1874-1926, voir notice).
En 1920 il est reçu membre honoraire de la Society of American Magicians.
Écrivain prolixe, il signe une cinquantaine d’ouvrages, s’intéressant aux phénomènes spirites et parapsychologiques.
Il tente de percer la méthode du code Zancig utilisé par le couple de mentalistes Jules et Agnès Zancig (voir notice) dans son livre Sensational Tales of Mystery Men en 1929, La vérité sur les Zancigs.
Il fut l’investigateur des expériences menées par Rudi Schneider (voir notice).
Affecté par la guerre, et le décès de son fils, il s’éloigne peu à peu du monde de la magie.
Il décède à son domicile de Folkestone le 24 février 1948.
Il laisse derrière lui de célèbres publications cadenassées s’ouvrant avec une clef, réservée aux artistes professionnels.
Auteur de :
Exclusive Magical Secrets.
Secrets of Famous Illusionists.
Bibliographie :
The Linking Ring, septembre 1990, Vol. 70, n° 9.
George P. Hansen, Magicians Who Endorsed Psychic Phenomena.

jeudi 12 mai 2011

Le Fakir RACA (1877-1958).


Oublié dans le Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes (impossible de citer tous les artistes !), voici quelques lignes (en forme d’hommage) destinées à réhabiliter une figure incontournable de la prestidigitation équatorienne :
J. Peixoto dans son Boletim Magico Internacional de février 1923 revient sur la carrière du fakir Raca, ou professeur Raca (qu’il désigne sous le nom de Ramon Alberto Cariano Aguirre, alors qu’il s’agit de Ramón Casiano Aguirre Ponce) né en août 1877 à Jipijapa, Manabi en Equateur.
(Région où sont fabriqués les fameux chapeaux « Panamá » ou « Jipijapa » en feuilles tressées de jeunes palmiers).
Il est impressionné dès son plus jeune âge par le célèbre comte Patrizio (Enrique Patrizio, comte de Castiglione). L’histoire ne dit pas si cette inspiration lui venait de l’Italien Ernesto Scagnelli, déjà Comte Patrizio thaumaturge de la fin du XIXe siècle.
Patrizio cité par certains historiens comme un magicien (argentin) aussi brillant et réputé que « Fu Manchu, Nicolay, Fassmann, Faluggi ». (Osvaldo Sosa Cordero, Historia de las variétés en Buenos Aires 1900-1925, 1978).
Raca débute dans le métier encore adolescent, comme artiste de rue, sous le pseudonyme de El Diablo.
À son apogée, il marquera de son empreinte la scène de la grande illusion où ses lévitations (sans cesse perfectionnées) resteront légendaires.
Il voyage de Quito à Buenos Aires en passant par Sao Paulo et gagne l’Europe.
À Paris il reçoit la médaille de la Société des Artistes.
Il se distingue aussi (à l’image de nombreux confrères) par son activité (révélée de son vivant) maçonnique : Grand Maître d’une Confédération Maçonnique Internationale, et 33e au Rite Ecossais Ancien et Accepté, probablement membre de la Grande Loge de Guayaquil antérieure à la Grand Loge de l’Equateur de 1918.
Artiste complet, son répertoire (25 tableaux) s’étoffe au gré de ses spectacles avec l’apport du mentalisme, de la télépathie, de l’hypnose (de cabaret), et du transformisme alors très en vogue.
La presse équatorienne ne tarde pas à en faire son Harry Houdini national.
Il occupe la scène magique sensiblement durant la même période que Paco Miller (Jijon Edmundo Serrano, né en 1908) le célèbre ventriloque, l’homme au « mille voix ».
Il décèdera à Guayaquil (deuxième ville de la République de l'Équateur) en décembre 1958.
Bibliographie
German Artera Vargas, Guayaquil Nostalgico.
Nelson Estupiñán Bass, Este largo camino, 1994.
Pedro Jorge Vera, El asco y la esperanza : y otros relatos, 1997.

mercredi 11 mai 2011

Luc Mégret, le dessinateur du Mystère


Dans Un tour du monde de la magie et des illusionnistes, la notice de Richard Raczynski précise :
« Magicien français et vulgarisateur de la magie ».
Revenons à travers ce blog sur un artiste qui débute comme un illustrateur d’almanachs et de romans populaires et qui se fera ensuite connaître comme « le dessinateur du mystère ».
Sa publicité en 1926 précise : « (…) Affiches et dessins pour les illusionnistes et les prestidigitateurs ». Sa raison sociale se situait au n°39 de la rue Bourie Rouge à Orléans (Loiret).
Si durant la première partie de sa vie, il semble s’être spécialisé exclusivement dans l’illustration d’ouvrages à destination de la jeunesse, il s’oriente pourtant rapidement dans des séries de dessins relatifs aux tours de magie.
Voici quelques-unes de ses participations entremêlant magie et presse enfantine (par ordre chronologique) :
Almanach du Pélerin (1917), illustrations et caricatures.
Guignol fait la guerre (texte de Gaston Cony) en 1919.
Les animaux de la grande guerre, 1919.
Le petit magicien, (librairie Larousse, collection les livres roses pour la jeunesse, mars 1923) puis une seconde édition en 1924 aux côtés de Henri Pellier (couverture et textes).
L’Almanach illustré du Petit Parisien en 1926 (Les témoins).
Chez la fée ma marraine, (couverture) pièce pour enfants, 1926.
Les catacombes du Château noir, (couverture) pièce pour enfants, 1926.
Les marionnettes à l’école (avec Gaston Cony) en 1927.
L'Illusionniste amateur, éditions André Lesot, 1927 (réédité en 1952).
Tout ce qu'on peut faire avec des cartes à jouer, vingt-cinq expériences, Société de la gaîté française, 1928.
Tous prestidigitateurs : 100 tours, Société parisienne d'édition, 1929.
Tous les jeux de cartes, anciens et modernes, avec la manière de gagner à l'écarté, à la manille, au poker, suivis de 21 jeux inédits et d'un tableau de la classification des cartes en cartomancie, Librairie Garnier frères, 1931.
Dix pantomimes comiques pour jeunes gens, chez H. Moutier, 1932.
L'ABC des Clowns, en 1933.
10 scènes de clowns d'exécution facile pour théâtres d'amateurs, 1934.
La Soupe est trop chaude, saynète de Guignol, texte Gaston Cony, imprimerie Garnier, 1934.
Il signe et illustre la rubrique « Le petit magicien » du journal Ouest éclair (1936).
L’Almanach des vacances pour les jeunes (en 1938) couverture et nombreuses illustrations in et hors-texte (P a r i s I m p r i m e r i e M a i s o n d e l a B o n n e P r e s s e).
Auteur de :
L’Illusionniste Amateur (collection en plusieurs volumes) éditée par André Lesot.
Pseudo-spiritisme, magnétisme, sorcellerie avec le billet du spectateur, la main de fathma, les clefs qui s’évadent, Mac Beth, baguette ensorcelée, mademoiselle mystère, la perle noire, la pierre philosophique, ma méphistographie. Grandes illusions, magie blanche, la désignation de la matière, l’horloge du diable, l’horloge enchantée, le fantôme du pavillon chinois, le lampadaire, la poupée hindoue, 1942.
Mes tours de prestidigitation, à Paris, aux éditions S. Bornemann en 1948.
Mystères et secrets de la baguette magique, à Paris, éditions C. Vaubaillon, 1948.
Ses Trucs de prestidigitation illustrés furent édités en seize fascicules d’une dizaine de pages en 1929.
Notons cette rare réédition en 1976 de Mes Tours de Prestidigitation,Bornemann, Paris, dont voici la 1e de couverture :

Bibliographie :
In L’Escamoteur, sous la direction de Robelly, années 1947 à 1951, p. 1239.

mardi 10 mai 2011

João Peixoto dos Santos (1879-1946).


Après la parution sur notre blog de la liste des notices du Tour du monde de la magie et des illusionnistes, certaines réactions pointent des absences, d’autres s’étonnent d’y lire des noms d’artistes relativement peu connus.
L’ouvrage n’avait pas vocation à devenir un annuaire de la profession, mais plutôt à exhumer des artistes (justement) tombés pour la plupart dans un oubli relatif.
Le fait de (déjà !) susciter de la réaction ne nous laisse pas indifférent.
Dans ce cadre Reflets du Passé demandera chaque mois à l’auteur Richard Raczynski de remettre à l’honneur et dans la lumière l’une de ces figures emblématiques.
Pour débuter cette galerie de personnages, citons João Peixoto dos Santos, un homme qui marquera de son empreinte l’histoire de la magie brésilienne au début du XXe siècle.
Il est aujourd’hui largement ignoré par la plupart des biographes de magie moderne.
Joao dos Santos Peixoto (de son vrai nom J. Formiga) est né dans l’Etat de Minas Gerais (au nord-ouest de la région sud-est du pays) le 17 mai 1879.
Il réside à Sao Paulo dès 1910, jusqu’à son décès en 1946.
Il débute comme expert-comptable, avant de s’orienter dans une carrière entièrement dévolue à l’Art Magique.
Il laisse l’image d’un homme cultivé et prolixe, grand bibliophile, polyglotte, véritable lien entre les magiciens européens (allemands, français, anglais) et la scène brésilienne.
Il collectionne tout au long de son existence de nombreux objets relatifs à l’expression de l’illusionnisme : matériel de scène, programmes, affiches, photographies, livres, tout en entretenant de brillantes correspondances.
Si son activité débute en 1910, c’est en 1916 qu’il ouvre sa boutique de magie située à Sao Paulo. Son catalogue propose alors aux passionnés, pas moins de 360 références.
Sensiblement durant la même période, il lance un journal magique (la première publication de ce genre au Brésil) dans lequel il prend clairement position contre la vague des pseudos médiums et spirites (notamment Carmine Mirabelli, et Carancini) en s'appuyant sur de nombreuses démystifications destinées à ses confrères, s’inscrivant ici dans une démarche proche de l’Américain Harry Houdini.
Il fonde l’association des magiciens professionnels en 1918.
De 1921 à 1926 il éditera le mensuel Boletim Mágico, organe officiel du Cercle International de Magie du Brésil. (Cette parution fait l’objet d’une excellente réédition, (412 pages, 48 revues incluant trois cents effets magiques et une cinquantaine de biographies).
Il signe de nombreuses contributions (entre 1920 et 1926) sur la pratique de la prestidigitation, considérées comme des données, voire des bréviaires absolument incontournables (en partenariat avec ses collègues de l’époque dont Correia Pereira).
En 1926, il débute le cours de Prestidigitação e Transmissão do Pensamento.
Il laisse sur sa carrière, trois volumes, compilant ses interventions et recouvrant un ensemble de techniques magiques qui prend l'aspect d'une encyclopédie :
Tratado Completo de Prestidigitação e Ilusionismo, 1937.
Curso Prático de Prestidigitação e Ilusionismo, 1943
Truques de Magia Selecionados, 1946.
En 1982, la ville de São Paulo voit la création d’un musée de la magie, reposant pour l’essentiel sur ses collections et legs posthumes.
Bibliographie :
O centenário de João Peixoto dos Santos - em O Coelhinho Mágico - Ano V - numéros 21-23, São Paulo, Brésil, 1979.
Boletim Artes Mágicas n°29 - Septembre 2001.
Sur le Musée :
Museu de Arte Mágica e Ilusionismo João Peixoto dos Santos Associação de Amigos do Museu de Arte Mágica e Ilusionismo João Peixoto dos Santos RUA SILVA BUENO, 519 - CONJUNTO 42 - IPIRANGA 04208-050 - SÃO PAULO

samedi 7 mai 2011

Notices sur le monde des illusionnistes


Richard Raczynski, auteur du livre Un tour du monde de la magie et des illusionnistes, (à paraître aux éditions Dualpha) nous autorise à publier en avant-première sur Reflets du Passé, la liste de ses 747 notices par ordre alphabétique. (Il s’agit ici d’une version raccourcie, sans dates).
Lors de l’envoi du manuscrit, un éditeur écrivait : « (…)Qu’il serait effectivement dommage qu’une telle œuvre reste enfermée dans un tiroir ».
En forme de réponse, voici donc, une partie du voile qui se lève, à l’attention de tous les amateurs de Magie.

ABBOTT, Dixie Annie Jarratt, dite Anne
ABBOTT, David Phelps
ABRACADABRA
ACADEMIE, l’ cf. ASSOCIATIONS
ACADEMIE de MAGIE
AGOSTA-MEYNIER, Auguste Meynier, dit
AGRUPACION MAGICA ARAGONESA (Saragosse), cf. ASSOCIATIONS
AIMABLE SORCIER, l’
ALBA
ALBA, Manolo, cf. ALBA
ALBAN’S, Monsieur de Valette, dit
ALBER, Jean-Jacques Édouard Graves, dit
ALBERTINI, M. Bacus, dit professeur
ALCIUN d’ YORK
ALDINI, Alex Weiner, dit
ALEXANDER, Claude Alexander Conlin, dit
ALEXANDRE
ALLI-VAD, Aleksandre Alekseyevich Vadimov-Markelov, dit
ALMA, Maurice Mejean, dit
ALTELAS, ALTHOSTAS
ALYETT, Alfred Auzet, dit
AMA
AMADRIA, Elsa
ANA-GRAMME Blismon, Simon Blocquel, dit
ANDERSON, John Henry
ANDREOLETTI, Carlo
ANDROLETTI, cf. ANDREOLETTI, Carlo
ANGUINET, Bénita, Melle
ANIMAUX
ANNALES de L’ILLUSION, les
ANNEMANN, Theodore, Theo, Ted
APFELBAUM
APOCALYPSE
APPAREILS et APPAREILLAGES de Magie
ARBRE, Charles Edward-Carl Baum, dit
ARCANE
ARENY-PLANDOLIT, Javier de
ARETINO, Pietro,
ARNOLD, George
ARNOULD
ARONACK, Aarão Ackermann, dit Irmãos
ART et ILLUSION
ARTISTE ERA
ASRAH, Lévitation, , cf. TALMA, Mercedes, Mary Ann Ford, dite
ASSOCIACIO CATALANA d’ILLUSIONNISME, Cf. ILUSIONISMO
ASSOCIATIONS.
AS-THY, Hans-Arnold Thöni, dit
ASTLEY, Philipp, cf. CIRQUE, le
AUBERT, Jean-Charles-Alexandre
AUGIER (début du XIXe siècle).
AUTOMATE.
AUTOMATE, Joueur d’échecs
AUZINGER, Max
AVA, Isaïe Harris Hughes, dit Fakir
AVALEUR de SABRE, ou de Lame
BACHET de MERIZIAC, Claude Gaspard
BAGUETTE Magique, Der Zauberstab, la
BALDWIN, Kitty R., Miss
BALDWIN, Professeur Samri. S
BALDWIN, Shadow
BALLANTINE, Carl
BAMBERG, David Leendert
BAMBERG, David Tobias
BAMBERG, David Theodore
BAMBERG, Eliaser ou Eliazar
BAMBERG, Jasper
BAMBERG, Theo
BAMBERG, Tobias
BANCROFT, Frederick
BARBAUD, Roger
BARINI Pierre Gontier de Biran, dit
BASCH, Ernst,
BASCH, Friedrich,
BASCH, Heinrich,
BAUDOT, Léon
BELLACHINI, Samuel Berlach, dit
BELZONI, Giovanni Battista
BENETT, Zina, Dr
BENEVOL, Benevole Francesco Luigi-Maria, dit François
BERT, Guy, Henry Guibert, dit
BERTALL, Harry, Théodore-Auguste-Louis Ruegg, dit
BERTHON, Rodolphe
BIBLIOTHÈQUES, les
BIG BOB’S MAGIC CLUB NEWS
BINET, Alfred
BIRMAN, Charles Fossez, dit le fakir
BIXLERIX, H.A, Dupuis, dit le Professeur
BLACK HERMAN, Benjamin Rucker, dit
BLACKPOOL Magic Convention
BLACKSTONE, Harry Boughton, dit
BLANCHE, A. Nelbach, dit Abel
BLANCHE, Wachsmann, Ruth Iris, dite Mademoiselle
BLAND, Joseph
BLITZ, Antonio, dit Signor
BOAZ, Herman
BOITEAU d’AMBLY, Dieudonné-Alexandre-Paul, dit Paul
BOLOGNA, Jack
BONHEUR, Ferdinand
BONHEUR, Isidore
BOREL, le cafetier ventriloque
BORELLY, Adolphe Casimir
BOROSKO, Jules Sautebin, dit
BOSCAR, Rémi Cellier, dit professeur
BOSCH, Jérôme, cf. PEINTURES
BOSCO
BOSCO, Giovanni Bartolomeo
BOSCO, Eugène
BOSCO, Jean né Giovanni Melchior Bosco, ou Don Bosco
BOUFFES PARISIENS, anciennement Théâtre Comte
BRESLAW, Philip
BREWERTON, H. CLARKE
BRIGNOGAN
BROSSARD
BRUNEL, Georges
BRUNET, Edouard
BRUNO, Mario
BUATIER de KOLTA, Joseph Buatier, dit
BUCHINGER, Matthias
BUHLA FRANCK
BULLET CATCH, the
BUSTELLI, Ranieri
CADET, Max, Maxime-Henri-Clément, dit
CAGLIOSTRO, Guiseppe Balsamo dit Alexandre, Comte de
CAGLIOSTRO, Le, revue
CAGLIOSTRO, Le, revue
CAGLIOSTRO, Le théâtre, cf. RETTA, Simon Obradovic Sreta, dit
CAHIERS de la MAGIE
CALMELS, Eugène
CALVO, Fernando
CAMERA OBSCURA. (XVIe siècle).
CARDANO, Girolamo
CARDINI, Richard Valentine Pitford, dit
CARDINI, CLUB, revue
CARLOTTI, Antonio
CARLOWKA de FRIKELL, Friedrich Wilhelm Frickel, dit
CAROLY, Jean, Faugeras, Jean-Augustin Charles-Joseph, dit
CAROSI, le Fakir
CARMELLI, Auguste Joseph Coene, dit Professeur
CARMONTELLE, Louis Carrogis, dit Louis de Carmontelle
CARRINGTON, Joseph Buhot, dit
CARROLL, Lewis, Dodgson, Lutwidge, Charles, dit
CARTER, Joseph Charles
CARTEX, Alemany Ramon Camprubi, dit
CASTILLON, A
CASTON, né Antoine Aurifeuille, dit le vicomte Alfred de
CATOPTROMANCIE
CAZENEUVE, Marius
C.E.D.A.M.
CERCLE BELGE d’ILLUSIONNISME, C.B.I., cf. ILLUSION
CERCLE DES COMPAGNONS DE L'ILLUSION, (C.C.I.), le
CERCLE FRANÇAIS D’ILLUSION JULES DHOTEL (CFISO), le, cf. CERCLE DES COMPAGNONS DE L'ILLUSION
CERMANO’S, Cf. GERMANO, Nicolas Casini Cartis, dit
CHABERNOT, Antonio Sena, dit
CHALLAMEL, Augustin
CHANFOUR, Père du
CHANG, Juan José Pablo Jesorum, dit
CHARDANS, Jean-Louis
CHARDON MAGIQUE, le
CHARGE, la
CHARLIER
CHARLIX
CHAUMONT, Docteur
CHAUTAUQUA INSTITUTION, the
CHEFALO, Raffaele Angelo Cefalo, dit Ralfo
CHING LING FOO
CHUNG LING SOO, William Ellsworth Robinson, dit
CIRCOLO AMICI della MADGIA di TORINO, cf. BUSTELLI, Ranieri
CIRCULAIRES MAGIQUES, les
CIRCULO MAGICO SEVILLANO (Séville), cf. ASSOCIATIONS
CIRQUE, le
CLAIRVOYANCE
CLIMAX
CLODIX
CLOSE-UP
CLUB de ILUSIONISTAS PROFESIONALES (C.I.P), cf. CALVO, Fernando
CLUB de ILUSIONISTAS PROFESIONALES de MADRID, cf. ASSOCIATIONS
CLUB dei GRANDI MAGHI, Cf. BUSTELLI, Ranieri
CLUB des CHEMINOTS MAGICIENS (C.C.M.), cf. CERCLE DES COMPAGNONS DE L’ILLUSION
CLUB des MAGICIENS de GENEVE C.M.G.
CLUB MAGICO ITALIANO, cf. BUSTELLI, Ranieri
CLUB ROBERT-HOUDIN de Genève
COLLINET, Gaston-Louis
COLLINS, Stanley
COMPTAGES, les
COMTE, Louis-Appolinaire-Christian-Emmanuel
COMUS, Nicolas-Philippe Ledru, dit
CORDE HINDOUE, la
CRANK SMIRKY
CUMBERLANDISME ou HELLSTROMISME
DANTE, Harry August Jansen, dit
DAROCA, Agustin Daroca Fernandez, dit
DAVENPORT, les frères, Ira et William
DEAN, Henry
DEBINAGE
DECREMPS, Henry
DELILLE, Adrien Goujon, dit professeur
DELION
DE LION, Knut Waldemar Clement, dit Clément
DELIS, Jean, Georges Nicolas, dit
DELORD, Jean Lajunias, dit Jacques
DELLILE, Louise, Goujon, dite Melle
DELPHIN, Jean Goujon, dit
DELSON
DEMONS CLUB, the, Cf. WORTHINGTON III, Thomas Chew
DE NORAN, Philippe De Bischop, dit
DEPPING, Guillaume
DE ROCROY, Pierre-Marie-André Dessertine,
DE SARAK. Alberto Sartini-Sgaluppi, dit
DE VALLEMONT, Pierre Le Lorrain,
DEVANT, David Wighton de Highgate, dit
DE VERE, Charles, Herbert Shakespeare Gardiner Williams, dit
DIABOLICUS
DIAVOL, Georges Poulleau, dit
DIAVOLO, Nic dit, Fra
DICK & FITZGERALD
DICKENS, Charles, cf. W. H. M. Crambrook
DICKMANN- MINALONO (N.)
DICKSONN, comte Paul-Alfred de Saint Genois du Grand-Breucq
DIDIER, Jules.
DIEBOX, the
DIF, Maxime Roux, dit Max
DINGWALL, Eric
DJEDI, Cf. WESTCAR, papyrus
DÖBLER, Ludwig, Leopold
DONATO, Alfred-Edouard d’Hont, dit
DOOR-LEBLANC, Georges François Blanc, dit
DOUGLAS-HOME, Daniel
DOWNS, Thomas Nelson
DUCOEURJOLY
DUCRET, Etienne
DUGASTON, G.
DUNNINGER, Joseph
DUPERREY, Henri
DURAND, Eugène
DURVILLE, Henri
DUTI, Amar
EDISTON, Eduardo Wiederkehr, dit professeur
EGYPTIAN HALL
EMPALMAGE, L’
ENGASTRIMYSME, ENGASTRIMYTHE
ENSLEN, Johann Carl, cf. AUTOMATES
ENTRE NOUS MAGICIENS
EPILOGUE
ERDNASE, S.W
ERIX, Marcel Laureau, dit
ESCAMOTAGE
ESCAMOTE
ESCAMOTEUR, l’ (
ESCAPOLOGIE, Cf. HOUDINI, Harry et LINARDINI, Harry.
EVANION, Henry Evans, dit
EVANS, Henry
FABUS, Henri-Eugène Franquet, dit Elie
FAKE
FALKENSTEIN, Glenn Jacob, dit Glenn
FANTASMAGORIEN ou Fantasmagore
FANTASMAPARASTASIE
FANTOMAGIE
FARELLI, Victor
FARHAT, cf. LI KING SI, Cassel Edouard, dit
FARIA, José Aragonez de, cf. AMADRIA, Elsa
FAY, Anna Eva
FECHNER, Christian
Fédération Internationale des Sociétés Magiques (FISM)
FEINAIGLE, Gregor von
FERNBACH, Avraham
FISCHER, Ottokar
FITZ-JAMES (XIXe siècle).
FLOYD, Mohala, cf. FLOYD, Walter Edwin
FLOYD, Walter Edwin
FOLLETTO, Joseph Ferrarris, dit
FONTENELLE, Eugène Julia de
FOX IMRO
FRANC-MACONNERIE
FRAKSON, José Jimenez Seville, dit
FRANCONI, Antonio
FRIA, Ned
FRIZZO, Enrico Longone, dit docteur
FURST, Docteur Bruno
GABRIELLI, Cesare ou Gabbrielli
GAGO Y ZAVALA, José Anténor de Gago, marquis d’Orighuela
GAITE FRANCAISE, Société de la
GALASSO ARIENZO, Horatio
GANSON, Lewis
GARCIA, David
GARÇON, Maurice
GAULTIER, Camille
GEN
GENII, THE INTERNATIONAL CONJURER’S MAGAZINE
GERMAIN, Ida
GERMAIN, Karl
GERMANO, ou CERMANO’S, Nicolas Casini Cartis, dit
GERVAIS, Professeur André
GERY, Jacques
GIBECIERE
GIBECIERE, revue
GIBSON, Walter Brown. Litzka Raymond Gibson, née Pearl Beatrice Gonser
GIMMICK, Un
GIOVANNI, Adolph Herczog, dit Docteur.
GIRARDO, Césare
GOLDBERG, John, dit Professeur
GOLDIN, Horace, né Hyman Elias Goldstein
GOLDSTON, Wolf Goldstein, dit Will
GONIN (XVIe siècle).
GOSHMAN, Albert
GOUGENOT des MOUSSEAUX, Roger
GRAND GUIGNOL, le
GRANDE ILLUSION
GRANDE LODGE of THE MAGIC MYSTIC FRATERNITY, cf. ASSOCIATIONS
GRANDS MAGASINS du Coin de Rue, Société des
GRANDPRE, Jules Beaujoint, dit Jules de
GRMT, Groupe Régional des Magiciens de la Touraine
GUYOT, Edme, Gilles
HA-HEM-BEY, A. Martin-Bontemps, dit
HAMILTON, Pierre Etienne Auguste Chocat, dit
HAMLEY
HAMON, Jean-Louis
HANDY-BANDY
HANKY PANKY
HANUSSEN, Jan Erik, Hermann, Herschel Steinschneider, dit
HARDY l’Enchanteur, Jean Tardy, dit
HARMINGTON, Charles Rey, puis Charles Fauque, dit Monsieur
HAROLD, René Gaura, dit
HARTZ, Augustus
HARTZ, George
HARTZ, Jacob (Joseph) -Michael
HATAL, Michael
HATTE, Michel
HAY, Henri, Cf. MUSSEY, June Barrows
HEDOLT, Jules Dhotel, dit
HELLER, Robert, né William Henry Palmer, cf. AUTOMATES
HELLSTROM, Alex. Axel Vogt Axel Vogt, dit
HENRY, Victor
HEREDIA, Carlos de
HERIGONE, Pierre
HERRMANN, Adelaïde, née Adelaïde Scarsez
HERRMANN, Alexandre
HERRMANN, Compars
HERTZ, Carl, Louis Morgenstern, dit
HERVEL, Benoit Joseph Phillis, dit
HEUZE, Paul
HEYL Edgar G.
HIEROPHANT
HILL, Thomas
HOARE, Nicholas Cf. ANIMAUX.
HOCUS POCUS, Junior
HOFFMANN, Lewis John Angelo, dit Professeur Louis
HOFZINGER, Johann, Nepomuk
HOLDEN, William Holden Maxwell, dit Max
HOOKER, Samuel Cox
HOOPER, Kenneth Edwin
HORNER, William George
HOUDINI, Harry, Erich Weiss, dit
HOUDINI, Harry, Musée
HOY, David
HUGARD’S MAGIC MONTHLY
HURST, Lulu
HUYGENS, Christian
ICI MAGIE
ILLUSION
ILUSIONISMO
ILLUSIONNISME.
ILLUSIONNISTE, L’
INAUDI, Giacomo, dit Jacques
INTERNATIONAL BROTHERHOOD of MAGICIANS (I.B.M.), the
INTERNATIONAL BROTHERHOOD of MAGICIANS of BRITISH RING
INVISIBLE LODGE, L’
IONA, Clémentine De Vere, dite Elsie,
ISMAEL, Cf. LINGA, Singh, Dutt Nath Amar, dit
ISOLA, Émile et Vincent
JACOBS
JACQUET-DROZ, Pierre, cf. AUTOMATES
JEANS, Walter Cerreta
JEWEL, Madame
JEWETT, Fred
JOMSONE, Adrien
JONAS, Philip
JONES, Carl WARING,
JORDAN, Charles Thorton Jordan, dit Charles
JOSEFFY, Joseph Freud
JULIEN, Aignan Stanislas
KADER
KALANAG, Helmut Schreiber, dit
KANNET, Apollo de
KAPS, Fred, Abraham Pieter Adrienus Bongers, dit
KARDANI
KARLOW, Jack, Louis Jullien, dit
KARTON, Pierino Pozzi, dit
KASSAGI, Henri Abdel Magid, El
KASSNER, Aloïs
KASTROZZA, Julius Skrastin, dit Professor San Martino de
KATTERFELTO, Christian William Anthony, dit Gustave ou Gustavus
KAWEZKIJ, Valentin Konstantinowitsch Glejsarow, dit
KELLAR, Harry, Keller Heinrich, dit
KIO, Emil Teodorovich Girshfeld-Renard, dit
KIO, Igor
KIRCHER, Athanasius
KKI, KRAJOWY KLUB ILUZJONISTÓW
KLINGL Michael
KNIGHTS of MAGIC INDEPENDENT ORDER OF MAGICIANS, Cf. ASSOCIATIONS
KOLAR, Betty Jane
KORIM FELIX, Sir, Cf. BREWERTON, H. Clarke
KRATKY-BASCHIK’S, Anton
KURTZ, Hermann
LA CHAPELLE, Abbé de
LACOMBE, Jacques
LANTERNE MAGIQUE ou Lanterne de Peur
LAROCHE, Jean-François Hyppolite
LATOUR-MAUBOURG, Caserne de
LE BAILLY, Auguste-Jean
LEGRIS, Jules-Eugène
LENO, Professeur
LEON, Harry Leon Levy, dit
LE PAUL, Paul
LE ROY, W.D.
L’ESCAP, Saint Jean de
LESLEY, Ted
LE TORT, Joseph, H. Bartlay, dit
LE TORT, Niels Edvard Jacobsen, dit
LEUCHERON, Jean
LEVITATION
LIBRAIRIE des VILLES et des CAMPAGNES
LI-CHANG Juan Forns-Jordana, dit
LIEBHOLZ, Johann Gottlieb Herrmann, dit professeur
LINKING RING, the
LI KING SI, Cassel Edouard, dit
LINARDINI, Harry
LINGA, Singh, Dutt Nath Amar, dit
LOCARD, docteur
LOOPP, Mr
LUMIERE, Auguste
LYNN, John Wesley Symonds Lynn, dit Docteur Hugh S.
LYCEUM
MAD MAGIC
MAGIC
MAGIC
MAGICANA, cf. MARGERY Arthur
MAGIC CIRCLE
MAGIC CAULDRON
MAGIC MAGAZINE FOR ALL MAGICIANS, the
MAGIC MYSTIC FRATERNITY, the, cf. ASSOCIATIONS
MAGIC TOKEN SOCIETY (M.T.S.).
MAGIC WAND, the
MAGIC WORLD, the
MAGICAL WORLD, the
MAGICIEN, le
MAGICIENS BIBLIOPHILES, Club des
MAGICUS, Adolphe Blind, dit professeur
MAGICUS, Amicale
MAGICUS, magazine
MAGICUS, prix
MAGIE et Presse pour enfants
MAGIGRAM
MAGISCHER KLUB WIEN, cf. ASSOCIATIONS
MAGUS, Mgr Marie-Paul-Pierre Baret, dit Antonio
MAHATMA
MAILLOT
MAINGOT, Éliane
MAJERONI, Amedeo
MALINI, Max Katz Breit dit
MANDRAKE
MANDRAKE, Léon
MANFREDI, Blaise
MANFREDI, Girolamo
MANGUIER, le tour du
MANICARDI
MANTILLA, Gomez, dit Professeur
MARBRUS
MARCEL, Marcel Lemoine, dit Professeur
MARCHINSKI, Albert Marchinsky, dit
MAREY, Professeur Etienne-Jules
MARGERY Arthur
MARGO, Mademoiselle
MARIUS, Jules David, dit
MARTELL, Della, dite Deli
MARTINKA, Francis J.
MASKELYNE, John Nevil
MASSONNEAU, Eliane
MAUCLAIR et DACIER
MAURIER Henri
MAX, Juan Elegido Millán, dit Professeur
MAYBERS, les
MAYETTE, André
MAZAUBERT, de
McGILL Dale Ormond
MEDIUMS
MEGRET, Luc
MELIES, Marie Georges Jean
MELLINI, Hermann Mehl, dit
MENTALISTE -MENTALISME
MENUS-PLAISIRS du ROI, théâtre, dit des
MERLIN, the Order of, cf. ALDINI, Alex Weiner, dit
MESSING, Wolf Grigorevich
METAYER, Jean
MICHAELLA, la magicienne cf. AMADRIA, Elsa
MICKIEWICZ, Alexis
MIETTE
MIETTE, père
MINERVA, née Margaretha Gertz Van Dorn
MIRACLES
MIRELDO, Max, Henri Chretienneau, dit
MIRIS, Marie Frassinesi, dite Fatima
MISDIRECTION
MISS THER
MNEMONIQUE
MODERNE, Jacques, cf. PREVOST. J.
MONESCU, Gaston
MOREAU, Pierre
MOREAU-SAINTI, Théodore François
MULHOLLAND, John
MUSEE AMERICAIN de la MAGIE, Maréchal Michigan
MUSSEY, June Barrows
MYR, André et MYROSKA
MYSTAG, Robert François, dit
MYSTERIOUS CAVE, the
NADYR, Nadia, Cf. HANDY-BANDY
NANSOUTY, Max Charles Emmanuel Champion, dit Max de
NASCIMENTO, Lino- Ferreira Do
NATHOO
NECROMANCIE
NELSON, entreprise
NEULAT, professeur
NEWMANN, Christian Andrew George Naeseth, dit
NICOLA, William Mozart Nocol, dit the Great
ODIN, Claudius
OLGA, Mademoiselle.
OLIVIER
OLYMPIAD MAGIC
OMBROMANIE
ONOFROFF, Docteur
OKITA, Julia Ferret De Vere, dite
ORDER of THE SPHINX, the, cf. ASSOCIATIONS
ORESTO
ORLOWA, Eleonora
ORNUM’S MAGICAL MART
ORRIN SMITH, John
OSAKA, Melle, pseudonyme
OURSLER, Fulton
OZANAM, Jacques
PACIOLI, Luca, Bartolomeo de
PAGLIANI
PALLBEARERS REVIEW, the
PANIER, le tour du
PARAPSYCHOLOGIE
PARIS
PARIS, Aimé
PARTAGAS, Jaquet, Joaquin
PASS, Auguste-Jules Drioux, dit
PASSEZ MUSCADE
PATRICE, Mademoiselle
PATRIZIO, comte Ernesto di Scagnetto (ou Scagnelli) Castiglione, dit
PAULINI
PEINTURES
PEPPER, John Henry
PERETTI, Jean Garance, dit Jean-Marie
PHENAKISTISCOPE, le
PHILADELPHIA, Jacob Meyer, dit
PHILIDOR, Paul, cf. PHILIPSTAL, Paul
PHILIPPE
PHILIPPE, Jacques André Noël Talon, dit
PHILIPSTAL, Paul Philidor, dit Paul de
PHYSICIEN
PHYSICO-MAGICO-PHILIDORISME (
PHYSIQUE AMUSANTE
PICKMAN, Jean Lambert, dit
PINETTI (S), Les, cf. BRESLAW, Philip
PINETTI, Joseph (Giovanni Giuseppe) Pinetti Willedall de Merci dit Chevalier
PING, Chien Han
PLATE, Adrian
PLATEAU, Joseph Antoine Ferdinand
POILU PHYSICO, le
POLMANN, le Fakir Blanc, Paul Hutteau dit
PONSIN, Jean-Nicolas
PORTA, Giambattista (ou Giovanni Battista) Della
POTTER, Richard
POWELL, Frederick, Eugene
PRAXINOSCOPE, le
PRECOGNITION, la
PREJEAN
PREMONITION, la
PRESTI
PRESTIGIATEUR
PRESTIDIGITATEUR, le
PRESTIDIGITATION
PRESTIDIGITATION, journal de la
PREVOST. J.
PRICE, Harry
PRINCE, Walter, Franklin
PRISE, la, cf. CHARGE,
PSYCHAGOGIE, la
PSYCHO, cf. AUTOMATES.
PSYCHOKINESE, la
Q, docteur, cf. ALEXANDER, Claude Alexander Conlin, dit
QUIMBY, Shirley, cf. HOOKER, Samuel Cox
RAE, Oswald
RAIMON, Jean
RAM BHUJ, cf. LINGA, Singh, Dutt Nath Amar, dit
RAMO, Ramaswamy, dit Samee
RASMUS (1964), cf. MANDRAKE
RASPOUTINE, Grigori Efimovitch, puis Raspoutine-Novyï
RAIL MAGIQUE, le, cf. CERCLE DES COMPAGNONS DE L'ILLUSION
RAYMOND, Luella
RAYMOND, Maurice F, Morris Raymond Saunders, dit
RAYNALY, Edouard-Joseph
RAYNAUD, Emile
RECORD du RIRE, le
RETTA, Simon Obradovic Sreta, dit
REUNION des Collectionneurs
REYWILS Max
RICCI, Jean-Baptiste Ricci, dit
RICHARD.
RIRE PARISIEN, le
ROBELLY, Robert ROUET, dit
ROBERSTON, Etienne, Etienne-Gaspard Robert, dit
ROBERT, Gaston
ROBERT-HOUDIN, Jean Eugène, né Robert,
ROBIN, Henri Joseph Donckele
ROCHAS, Eugène Auguste Albert de
ROLAND, Eduard Krause
ROLMEDON, M.
ROMANOFF, Giovanni Battista Romano, dit
ROMBERCHCH de KYRSPE, Joannis
RORET, Nicolas-Edme
ROSETTI, Carlo
ROUTINE, la
ROVERE, Jules de
RYSS, Georges Gay, dit
SAINT-JEAN BOSCO, EGLISE cf. MAGUS, Mgr Baret, dit Antonio
SANAS, André Delcassan, dit
SARRAZIN, Marcel Vassal, dit
SATURDAYS KNIGHTS, The, cf. ASSOCIATIONS
SAUSSINE, Léon
SAUTY, Charles-Émile
SAVAGE club
SCARHA-BEY. Ernest Wurm, dit
SCIE, cf. SCIEE
SCIEE en deux. La femme.
SCOT Reginald cf. PREVOST. J.
SCOTTO, Girolamo
SCHENKEL, Lambrecht Thomas
SCHNEIDER, Rudi
SELBIT, PT, né Percy Thomas Tibbles
SELDOW, Michel
SERMENT
SERVAIS LE ROY, Jean-Henri
SEVEN CIRCLES
SHARP, Jérôme
SIANCA, Mademoiselle
SLYDINI, Tony, né Marucci Quintino
SMITH, H. Adrian
SOCIEDAD ESPANOLA de ILUSIONISMO, cf. ARENY-PLANDOLIT, Javier de
SOCIETE de la Gaîté Française
SOCIETY of OSIRIS MAGICIANS, cf. WORTHINGTON III, Thomas Chew
SORCAR, Pratul Chandra
SPOKANE MAGIC CLUB, Cf. ASSOCIATIONS
SPHINX, cf. AUTOMATE
SPHINX, le
STANLEY, Harry
STANYON, Ellis
STAVISKY Claude
STEBBINS, Si
STEENS, Charles Fernand Brisbarre, dit
STEGANOGRAPHIE
STODARE, Alfred, dit Colonel
STOLL, Oswald, Sir
STROLLER MAGIC, cf. CLOSE-UP.
ST. ROMAN, Stroman, Samuel Thiersfeld, dit Professeur
STUDIO MAGICO, cf. ROMANOFF, Giovanni Battista Romano, dit
STUNT, the
SUE SEEN, Olive Path, dite
SUPRÊME MAGIC COMPANY
SWANN
SYRIO, Mustapha Bey
TABLE HOPPING, Cf. CLOSE-UP.
TAHRA BAY, Kir Tor Kalfayan, dit
TALMA, Mercedes, née Mary Ann Ford
T. A. M. C.
TANNEN, Lou
TAYLOR, E. Cooper, dit professeur
TELEPATHIE
TEN ICHI, professeur
TENYO Shokyokusa, Akira Yamada, dit
TERFEN, Else Frankel, dite Laila
THEATRE FANTASTIQUE de COLLINET
THEATRE ROBERT-HOUDIN, Cf. ROBERT-HOUDIN, Jean Eugène
THIEMET
THURSTON, Howard
THORN, Ernest, Mose (Moïse) Avraham, dit Chevalier
TISSANDIER, Gaston
TOCQUET, Robert
TOM-TIT, Arthur Good, dit
TOOLE STOTT, Raymond
TORRINI, comte Edmond de GRISY, dit
TORTOSINO, José Dalmau, dit el
TOURS FAVORIS, Nos
TREBORIX, Robert Olivaux, dit
TREWEY, Félicien Trevey, dit
TRIANON, Le
TRIPLE ALLIANCE, the
TUMMERS, Jean-Jacques Louis, cf. PRESTI
TSE-DE-TE
TSIGANES
UNIQUE MAGIC STUDIO
VALADON, Paul, Adolph Waber, dit
VAMPIRE MAGIC
VANEK, Joseph
VAUDEVILLE
VAUDEVILLE, the
VAULABELLE, Achille Tenaille de
VAZHAKKUNNAM, Neelakandan Namboothiri
VELLE, Gaston Balthazar
VELLE, Joseph
VENO, Robert
VENTRILOQUIE
VERBECK, Eugène-Laurent Verbeke, dit Eugène
VERNON, David Frederick Wingfield Verner, dit Dai
VERNON, Walter Lester Pope Knyvette, dit Jules
VIDO de KOLTA, Julius
VINCENT, William, cf. HOCUS POCUS, Junior
VINSON, Jules, Maison
VISCO, Isma, François Cuttat, dit
VOISIN, Maison Emile-Edouard
VOLANGE, Marie François Rochet
VOLKMANN, Docteur Kurt
WALTER, Pol, Paul Gaultier, dit
WANDAS, Suzy, née Jean Van Dyk
WATRY, Giovanni Girardi, dit
WEHMAN Brothers
WESTCAR, Le papyrus
WETRYK, Antonio Pastacaldi, dit
W. H. M. Crambrook
WILLIAM, Guillaume CLEMENT, dit
WILLMAN, Carl
WILSON, Dr Albert M.
WORTHINGTON III, Thomas Chew
XAVIER, Cyril P. Clarke, dit
YACCA-YOCCO
YETTMAH, Cyril
YLA-NEB
ZANCIG, Jules et Agnès
ZIRKA, Marquise d'O, Agnès Martini, dite
ZOOTROPE, le

dimanche 10 avril 2011

Un tour du Monde de la Magie et des illusionnistes


Nous sommes heureux de vous annoncer (car l’ouvrage ne sortira que le mois prochain) aux éditions Dualpha, Un tour du monde de la Magie et des illusionnistes.
Ce livre retrace, au travers de 747 notices, les magiciens, les lieux, le vocabulaire inhérent à la pratique de l’illusionnisme.
Il s’inscrit dans une démarche strictement historique (il ne s’agit pas ici de « débiner » les tours), en retraçant les parcours souvent atypiques des artistes connus ou tombés dans l’oubli au gré des siècles.
Nous reviendrons plus largement dans ce blog, sur son contenu lors de sa publication.
Pour permettre à nos lecteurs de se faire une idée, voici la notice sur la ville de Paris.
Un lieu privilégié au regard de la scène magique.
Paris :
« (…) Paris, où se trouvent les escamoteurs les plus adroits du monde ».
(Gabriel Jouard, in Des Monstruosités et bizarreries de la Nature, Paris, 1807).
Que prévoit la loi française, et quelles sont les prérogatives de la Préfecture de police en matière d’encadrement et de réglementation, s’agissant des artistes de rue, et plus spécifiquement des escamoteurs parisiens. Dès 1791, une ordonnance reprise et complétée en 1817 stipulait :
« Tout individu qui voudra se livrer à l’exercice de la profession de Saltimbanque, bateleur, escamoteur, joueur d'orgue, musicien ambulant ou chanteur, devra en faire la demande au préfet, en joignant à sa pétition un certificat de bonne vie et de mœurs, délivré par le commissaire de police ou le maire de la commune où il sera domicilié ». (Victor Alexis Désiré Dalloz, Armand Dalloz, Henri Thiercelin, Répertoire méthodique et alphabétique de législation, Vol. 44, Voie Publique, p. 166, 1863).
Puis la loi se fera plus précise : « (…) La classe entière des saltimbanques, ce qui comprend les baladins, bateleurs, escamoteurs, faiseurs de tours, joueurs d’orgues, musiciens ambulants a été aussi l’objet des dispositions réglementaires de la police de Paris. (Ordonnance de police du 14 décembre 1831).
« Art. 1. Toutes les permissions de saltimbanques (…) Escamoteurs, ambulants et faiseurs de tours sur la voie publique, qui ont été délivrées jusqu’à ce jour par la préfecture de police, sont révoquées et annulées sans exception, à cumuler du 1er janvier prochain.
Art. 2. Tout individu qui, passé cette époque, sera trouvé sur la voie publique exerçant l’un des dits métiers, sans pouvoir justifier d'une nouvelle permission délivrée par nous, sera conduit devant les officiers de police, pour être interrogé et poursuivi, s'il y a lieu, devant les tribunaux compétents ».
Un second paragraphe nous renseigne sur les lieux généralement tolérés :
« Les individus se livrant à toutes les professions ci-dessus mentionnées ne pourront s’arrêter ni stationner dans la ville de Paris que sur les emplacements dont la désignation suit, savoir :
Sur le boulevard de l'Hôpital.
À la montagne Sainte-Geneviève, devant le marché des Carmes.
À la place Saint-Sulpice ».
(In Jurisprudence générale : Répertoire méthodique et alphabétique de législation, par Victor Alexis Désiré Dalloz, pp. 508-512, Paris, 1848).
La géographie du Paris des illusionnistes :
En recoupant des témoignages d’auteurs et des documents administratifs, il est donc possible de se faire une idée de l’offre magique parisienne entre le XVIIIe et le XIXe siècle.
Ces extraits montrent une magie accessible depuis de nombreux quartiers qui semble quasi-permanente.
Peut-on imaginer des escamoteurs dans tous les arrondissements ?
Probablement, à en juger par la confession d’un retraité, recueilli par le critique littéraire, érudit du « vieux Paris », Victor Fournel (1829-1894, in Ce qu’on voit dans les rues de Paris, p. 187, 1857) : « (…) Je me jetai sur une autre branche de la magie, science pour laquelle j’ai toujours eu beaucoup de penchant. J’achetai d’un confrère enrichi, qui rentrait dans la vie privée, un attirail complet d’escamoteur, qui ne me coûta pas cher, et, pendant trois ans, je plantai successivement ma tente sur toutes les places et dans tous les carrefours de Paris ».
Ce même récit met en lumière les gains des escamoteurs, provenant en partie de la vente de livrets, toujours en fin de programme, censés expliquer les tours.
Ce maillage dans l’univers urbain semble placer adroitement le magicien aux points névralgiques : « (…) Qui se font bateleurs et acrobates, qui trafiquent de leur art comme les vendeurs du temple, ou en jouent comme l’escamoteur du carrefour ». (Armand de Pontmartin 1811-1890, Or et clinquant, p. 283, 1859).
La Place de la Bourse : « (…) Sur chaque place de Paris, l’escamotage est à la mode ; à la Bourse voyez Damis ». (E. Dupaty, dans son poème L’Escamotage, in L. Castel, Nouvelle anthologie, ou choix de chansons anciennes et modernes. Vol. 2, p. 315, Paris, 1828).
La Place Vendôme, citée par l’écrivain Jean-Pierre Arthur Bernard : « (…) Parmi les types, on trouve aussi les escamoteurs, les illusionnistes ». (In Les deux Paris, p.198, 2001).
Cette évocation fait écho à la foire Saint Ovide qui se tenait place Louis XIV (future place Vendôme) à partir de 1764, puis place Louis XV (place de la Concorde) jusqu’en 1777.
Des baraques à vin se trouvaient Place de Grève mais aussi le long des quais du port du blé, de port Saint Paul : « (…) Ce port où le citadin voyait jadis aborder avec joie les dons de Cérès et toutes les denrées nécessaires à la vie d'un grand peuple est maintenant changé en un vaste cabaret ». (Louis-Sébastien Mercier, Paris pendant la Révolution : 1789-1798, ou le nouveau Paris, Vol. 2, p. 189, Paris, 1862).
La foire Saint Laurent débute en 1344 et se développe dans un périmètre délimité par l’enceinte de l’abbaye des frères de Saint-Lazare. Elle se déroulait au XVIIIe siècle, du 9 août au 29 septembre.
La foire Saint-Laurent abandonnée, ce sont vers les boulevards du Nord à partir de 1775, que de nombreuses attractions foraines se regroupent : bateleurs, cafés, magiciens (in Paris pittoresque, Vol.1, p. 49, de Germain Sarrut, Paris, 1842).
Le boulevard du Temple (futur boulevard du Crime) semble rassembler une grande partie de la profession : « (…) On y trouve encore les figures de Curtius, des phénomènes vivants, des escamoteurs, des géantes, des danseurs de corde ». (P. 103, in Les rues de Paris, 1844).
« (…) Sur le boulevard du Temple, le peuple est attiré chaque soir par les plaisanteries de Paillasse et les tours d’escamoteurs ». (François-Marie-Joseph Moronval in Le conducteur de l’étranger à Paris, p. 154, 1812).
« (…) On y voyait des escamoteurs, des joueurs de gobelets; on y voyait des curiosités de toutes façons; on y voyait la passion de Cléopâtre à côté de celle de Jésus-Christ; on y voyait des nains, on y voyait des géants, on y voyait des hommes -squelettes, des femmes qui pesaient huit cents livres » (C. Ladvocat, Paris ou Le livre des cent et un p.185, Stuttgart, 1832).
Non loin, toujours sur la rive droite, les quais de l’Arsenal (en bordure de la place de la Bastille) abritent des attractions : « (…) Çà et là aussi un escamoteur, le dernier des escamoteurs! Partez, muscade!
Tout cela, à la fois paisible et fourmillant de gens, de garçons, de filles en bonnet ou têtes nues.
C’est la promenade des faubouriens de Saint-Antoine, qui vont et viennent librement où s’élevait la prison que leurs grands pères ont détruite, et qui s’y installent par droit de conquête ». ( In Le guide de Paris par les principaux écrivains et artistes de la France, Paris, 1867).
Sur les Champs-Elysées vers 1820 : « (…) On rencontre des escamoteurs, des physiciens, des baladins et des charlatans de toute espèce ». (Girault de Saint-Fargeau, Les quarante-huit quartiers de Paris : biographie historique, p. 20, Paris, 1846).
Observations corroborées dans l’ouvrage Paris et ses environs reproduits par le Daguerréotype, (p. 4, 1840).
En descendant la plus célèbre avenue, on rencontre une autre enclave propice à l’expression des arts de la rue : « (…) Nous voulons parler de l'espace compris entre la place de la Concorde, le carré Marigny et les bords de la Seine. C'est là que donnent rendez-vous à la foule de promeneurs, et le saltimbanque qui a quitté les foires circonvoisines pour venir développer ses talents dans la capitale, et les phénomènes vivants qui viennent de faire l’admiration des différentes Cours de l’Europe, et les escamoteurs, physiciens » (Félix Mornand, La Vie de Paris, Paris, 1855).
Ainsi la première concession sur l’actuel théâtre de Marigny (carré Marigny) fut accordée en 1835 à un physicien-prestidigitateur. En 1848 sur le même emplacement, une baraque dite Le Château d’enfer sous la direction du forain Lacaze programme des spectacles de « physique amusante, fantasmagorie et curiosité » qui deviendra en 1850 le pavillon Lacaze.
(In Jules Martin, Nos artistes : Annuaire des théâtres et concerts, 1901-1902, Paris, 1901).
Les Tuileries et le Carrousel regroupaient avant le Second Empire des cabarets borgnes et des terrains vagues sur lesquels se dressaient des tréteaux d’escamoteurs (Léon de Lanzac de Laborie, Paris sous Napoléon, Paris, 1905).
Au milieu du Palais Royal, haut lieu de la prostitution, où s’érigent « des centaines de maisons à quatre étages de tripots », un cirque abrite des tables de jeux clandestins.
La police décide alors de s’attaquer aux responsables de l’insécurité et pourchasse une bande composée d’illustres figures de la vie parisienne, parmi lesquelles « l’habile escamoteur Benoît Sinet » (in Chronique de Paris, janvier 1792, repris par Edmond et Jules Goncourt, in Histoire de la société française pendant la Révolution, Paris, 1889).
Toujours le long des quais, l’installation des forains se dessine sur l’actuel emplacement des bouquinistes, avec comme point d’orgue, le Pont-Neuf et dans son prolongement, le quai des Grands Augustins (voir notices sur Miette Père et Fils), comme le décrit Gérard de Nerval (in La bohème galante, p. 117, 1855) : « (…) Et s’écoulait avec lenteur d’un bout à l’autre du pont, arrêté du moindre obstacle, comme des glaçons que l’eau charrie, formant de place en place mille tournants et mille remous autour de quelques escamoteurs, chanteurs ou marchands prônant leurs denrées ».
Ce même Gérard de Nerval livre des précisions sur l’emplacement d’un magicien : « (…) C’était au centre d’une de ces petites plates-formes en demi-lune, surmontées naguère encore de boutiques en pierre, et qui formaient alors des espaces vides au-dessus de chaque pile du pont, et en dehors de la chaussée. Un escamoteur s’y était établi ; il avait dressé une table ». (Ibid).
Ce pont paraît symboliser à lui seul la magie :
« (…) L’auteur (Voltaire) du Dictionnaire philosophique n’était qu’un adroit charlatan, jouant à la sagesse comme un escamoteur du Pont-Neuf joue aux muscades ». (Georges Touchard-Lafosse 1780-1847, in Chroniques pittoresques et critiques de l’Oeil de Bœuf, p. 385, 1845).
Non loin, à la fin du XVIIIe siècle, le Café des Muses sur le quai Voltaire proposait des tours de magie à ses consommateurs à l’instar du Café Olivier (sans rapport avec l’escamoteur du 1er Empire) rue Neuve des Petits-Champs, qui deviendra, lors de l'ouverture de la place Vendôme, la rue des Capucines. (Source : Luc Bihl-Willette, Des tavernes aux bistrots : histoire des cafés, p. 286, 1997 et Charles Lefeuve, Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, 1875).
Dans le quartier Latin, le Waux-Hall situé dans l’enclos de la foire Saint Germain de l’architecte Lenoir ouvre le 3 avril 1770. « (…) On y voyait des escamoteurs, des danseurs de corde ». (Antony Béraud, P. Dufey, Dictionnaire historique de Paris, p. 662, Paris, 1828).
L’endroit sera démoli en 1789.
Un second Waux-Hall d’hiver ouvre alors ses portes rue de Chartres (dans l’actuel XVIIIe arrondissement) servant aux réunions du Club des Étrangers jusqu’en 1791. Ce Waux-Hall devient le Panthéon avant d’être rebaptisé théâtre du Vaudeville.
La foire parisienne de Saint Germain débute en 1176, autour de l’abbaye de Saint Germain des Prés. Elle se tenait deux fois par an : de trois à cinq semaines à Pâques, puis du 3 février au dimanche des rameaux.
Elle disparaît totalement en 1789.
Cette foire fut le point central des représentations foraines : « (…) Les escamoteurs, les saltimbanques, les histrions de toute couleur et de tout étage y pullulaient ». (Horace Raisson 1798-1852, Histoire de la police de Paris, p. 70, Paris, 1844).
À quelques centaines de mètres se déroula l’incendie du théâtre de l’Odéon, le 20 mars 1818, lors d’une représentation donnée par un « escamoteur inconnu » (p. 284, Ibid), dans une capitale gérée administrativement par le préfet Jules Anglès (1778-1828).
Bibliographie :
J.-B. Gouriet, Les Charlatans célèbres ou tableau historique des bateleurs, des baladins, des jongleurs, des bouffons, des opérateurs, des voltigeurs, des escamoteurs, des filous, des escrocs, des devins, des tireurs de carte, des diseurs de bonne aventure. Et généralement de tous les personnages qui se sont rendus célèbres dans les rues et sur les places publiques de Paris, depuis une haute antiquité jusqu’à nos jours, 2e édition, Paris, Le Rouge, 1819.

mardi 22 février 2011

Guide du Paris Initiatique


À l’heure où de nombreux ouvrages font redécouvrir un Paris inconnu, nous sommes heureux de vous annoncer la seconde édition corrigée du Guide du Paris Initiatique, préfacé par Dominique de Lagaye, riche de 366 lieux.
Paris se présente sous la forme d'un gigantesque puzzle ésotérique qui a vu se croiser des personnalités incontournables : Papus, Guaita, Sédir, Saint-Yves d Alveydre, Fulcanelli, Kardec, Crowley... Une ville où les initiateurs venaient développer leurs théories, leurs approches spirituelles... De l'alchimie à la Golden Dawn, l'éventail historique parisien offre un parcours exceptionnel à celui qui veut bien prêter attention à son environnement. Si toutes les pierres qui parsèment la capitale ne reflètent pas le témoignage direct de cette formidable énergie, de nombreux symboles résistent aux démolisseurs. Ces legs du monde « invisible » restent à décrypter, à rassembler. Son intemporalité en fait son modernisme. Tous ces courants, ces luttes, ces avancées semblent surgir du présent. Ce guide se propose au travers de 366 lieux recensés, de reprendre la petite histoire pour mieux s’imprégner d’une agitation d’hier pour ces choses dites de « l'étrange ». De ces temps résolus où la littérature et la science partaient conjointement à la découverte d'un monde souterrain. Cette soif de curiosité et de modernité mêlée aux arcanes du passé offre aujourd'hui une géographie parisienne insoupçonnée voir déroutante. Du culte d'Isis aux vierges noires, des Templiers aux francs-maçons, la vie parisienne à toujours osciller entre expériences novatrices et drames de l'obscurantisme. Répressions et condamnations en tout genre égrènent ces pages. Cette volonté du pouvoir à traquer les « différences » de culte ou de pensée, explique en grande partie l'aspect secret des lieux de réunions. En explorant ces adresses, un vaste jeu de piste se substitue aux plans « profanes » permettant aux promeneurs de basculer dans un univers parallèle. Celui d'hommes et de femmes qui entreprenaient des parcours intérieurs dans une démarche quasi-mystique, secrète et dangereuse. Ce danger permanent explique aussi les multiples allégories parisiennes, l’omniprésence des signifiants et des signifiés. Mais que l'on se rassure, l'interprétation d'une oeuvre architecturale cryptée reste une démarche personnelle. Il en est de même pour celle du Paris initiatique... L’auteur entreprend ici de croiser deux passions : L'histoire de Paris où il est né, et celle des souvenirs d’un « monde ésotérique » par définition secret. Puisque l’on évoque souvent les Templiers, les Roses-Croix, les Francs-Maçons, pourquoi ne pas poser les questions les plus simples : Où ? Quand ? Comment ? :
À Paris bien évidemment !.